Les plus grosses bulles immobilières du monde en 2021


Classé : Les plus grosses bulles immobilières du monde en 2021

Identifier les bulles immobilières est une affaire délicate. Après tout, même si beaucoup d’entre nous « connaissent une bulle quand nous la voyons », nous n’avons pas de preuve tangible d’une bulle jusqu’à ce qu’elle éclate réellement.

Et d’ici là, il est trop tard.

La carte ci-dessus, basée sur les données du Real Estate Bubble Index d’UBS, sert de système d’alerte précoce, évaluant 25 villes mondiales et les notant en fonction de leur risque de bulle.

Lire les signes

Les bulles sont difficiles à distinguer en temps réel car les investisseurs doivent juger si les prix d’un marché reflètent avec précision ce qui se passera à l’avenir. Malgré tout, il y a des signes à surveiller.

À titre d’exemple, un découplage des prix des revenus locaux et des loyers est un signal d’alarme courant. De plus, des déséquilibres dans l’économie réelle, tels qu’une activité excessive de construction et de crédit, peuvent signaler la formation d’une bulle.

Dans cet esprit, quels marchés mondiaux présentent le plus de risque de bulle ?

La géographie des bulles immobilières

L’Europe abrite un certain nombre de villes qui présentent un risque de bulle extrême, avec Francfort en tête de liste cette année. Le centre financier allemand a vu les prix réels des logements augmenter de 10 % par an en moyenne depuis 2016, le taux le plus élevé de toutes les villes évaluées.

indice de bulle immobilière 2021

Deux villes canadiennes se retrouvent également en territoire de bulle : Toronto et Vancouver. Dans le premier, près de 30 % des achats en 2021 sont allés à des acheteurs multipropriétaires, ce qui montre que l’investissement immobilier se porte bien. Malgré les efforts déployés pour refroidir ces marchés urbains chauds, les marchés canadiens ont rebondi et ont poursuivi leur ascension. En fait, au cours des trois dernières décennies, les prix des maisons résidentielles au Canada ont augmenté au rythme le plus rapide du G7.

Malgré les troubles civils et le malaise face aux nouvelles politiques, Hong Kong a toujours le deuxième score le plus élevé dans cet indice. Pendant ce temps, Dubai est répertorié comme « sous-évalué » et est la seule ville de l’indice avec un score négatif. Les prix résidentiels ont suivi une tendance à la baisse au cours des six dernières années et sont maintenant en baisse de près de 40 % par rapport aux niveaux de 2014.

Tendance toujours à la hausse

Les marchés surchauffés ne sont pas nouveaux, bien que la pandémie de COVID-19 ait changé la dynamique des marchés immobiliers.

Pendant des années, l’appréciation du prix des maisons dans les centres-villes était pratiquement garantie alors que la construction était en plein essor et que les gens étaient impatients de vivre un style de vie urbain. Les options de travail à distance et la réduction des effectifs des bureaux modifient l’équation de la valeur pour beaucoup et, par conséquent, les prix des logements dans les zones non urbaines ont augmenté plus rapidement que dans les villes pour la première fois depuis les années 1990.

Même ainsi, ces priorités changeantes n’ont pas dégonflé le marché immobilier dans les villes mondiales du monde. Vous trouverez ci-dessous les taux de croissance pour 2021 jusqu’à présent, et comment cela se compare aux cinq dernières années.

Hausse des prix de la bulle immobilière en 2021

Dans l’ensemble, les prix ont eu une tendance à la hausse presque partout. Toutes les villes ci-dessus sauf quatre (Milan, Paris, New York et San Francisco) ont connu une croissance positive d’une année sur l’autre.

Même si les bulles immobilières continuent de croître, il existe un élément d’incertitude. Les ratios d’endettement continuent d’augmenter et les normes de crédit, qui ont été assouplies pendant la pandémie, se resserrent à nouveau. Ajoutez à cela les changements sociétaux qui se produisent actuellement, et prédire l’avenir de ces marchés devient plus difficile.

À court terme, nous verrons peut-être s’achever ce que UBS appelle « l’ère de la surperformance urbaine ».

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