Les fonds collectés par des célébrités et autres pour le soulagement de Covid ne doivent pas être imposés entre leurs mains, déclare BCAS


MUMBAI : Les célébrités et autres personnes qui ont collecté des dons auprès d’amis et de parents, pour aider les travailleurs migrants, les patients atteints de Covid et leurs familles, ne devraient pas être taxées sur ces fonds.
Ces fonds ont été reçus par eux, en tant que fiduciaires au profit d’autrui, précise la Bombay Chartered Accountants’ Society (BCAS), dans sa lettre au président du Central Board of Direct Taxes (CBDT).
BCAS fait référence à la note de presse, émise par la CBDT le 25 juin. Cette note prévoyait une exonération d’impôt sur le revenu (IT) pour les fonds reçus par un contribuable d’un employeur ou d’autres pour le traitement du Covid-19.
Les fonds sont clairement reçus par ces personnes avec un « détournement de propriété des fonds en faveur des bénéficiaires », souligne BCAS.
Techniquement, les fonds qu’ils reçoivent ne sont pas imposables car ils ont reçu les fonds en qualité de fiduciaires au profit d’autrui. Les fiduciaires sont assujettis à l’impôt de la même manière et dans la même mesure que les bénéficiaires. Étant donné que les bénéficiaires ont été exemptés en vertu de la note de presse, les fiduciaires seraient également exemptés, explique-t-il.
BCAS suggère également certaines garanties. Ceux qui collectent les fonds (célébrités intermédiaires et autres personnes) doivent soit dépenser l’argent directement pour le soulagement de Covid, soit en faire don à des fiducies caritatives enregistrées dans le domaine informatique. Toute somme conservée par eux pendant plus de 6 mois ou jusqu’à une période que la CBDT peut spécifier ne devrait pas donner droit à un allégement fiscal.
S’ils ont reçu plus de Rs 10 lakh, la soumission de déclarations vérifiées avec leurs déclarations informatiques pourrait être introduite, afin que celles-ci puissent être examinées par les autorités informatiques.

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