Les États-Unis s’apprêtent à sanctionner les échanges de crypto-monnaie impliqués dans les ransomwares


Le gouvernement américain serait sur le point d’annoncer de nouvelles mesures, notamment des sanctions pour dissuader les entreprises de crypto-monnaie de s’impliquer dans le blanchiment et de faciliter les paiements par ransomware.

Des personnes proches du dossier ont déclaré au le journal Wall Street que le Trésor pourrait déployer les nouvelles sanctions dès cette semaine. Ils cibleraient les échanges de crypto-monnaie et les commerçants qui, sciemment ou involontairement, activent les transactions de cybercriminalité.

Dans le cadre de ces mesures, le gouvernement publiera également de nouvelles directives expliquant les risques liés à la facilitation des paiements par ransomware, y compris des amendes importantes et d’autres pénalités.

Cette décision semble être conforme à la direction du voyage au cours des derniers mois, qui a vu l’administration Biden prioriser les ransomwares comme une menace pour la sécurité nationale.

À la suite de l’attaque du Colonial Pipeline début mai, la Maison Blanche a publié une lettre ouverte aux PDG pour les persuader de prendre la menace plus au sérieux. Des rapports ont également révélé des plans visant à élever les attaques au même niveau de priorité que le terrorisme.

Ensuite, il y a eu la création d’un groupe de travail DoJ Ransomware and Digital Extorsion, qui a remporté une victoire significative en aidant à saisir plus de la moitié des fonds versés aux attaquants du Colonial Pipeline.

Le décret de Biden sur la cybersécurité contribuera également à apporter des améliorations conçues pour atténuer l’impact des ransomwares dans l’ensemble du gouvernement fédéral, notamment le déploiement de l’authentification multifacteur (MFA) et des principes de confiance zéro. Cela permettra également aux organisations des secteurs public et privé de partager plus facilement des informations à la suite d’incidents.

Les États-Unis ont également mené des efforts au niveau du G7 et de l’OTAN pour dénoncer la Russie pour abriter des groupes de cybercriminalité qui se livrent à des ransomwares. La Maison Blanche a affirmé à plusieurs reprises qu’elle se réservait le droit de poursuivre unilatéralement ces groupes si aucune mesure n’était prise pour les contenir.

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