Les États-Unis ont utilisé un missile spécial Hellfire en Afghanistan lors d’une frappe aérienne contre l’État islamique


WASHINGTON — Le Pentagone a utilisé un missile spécial Hellfire qui ne contient aucun explosif pour frapper des militants de l’État islamique en Afghanistan samedi en représailles à un attentat suicide à la bombe à l’aéroport de Kaboul la semaine dernière, selon deux responsables américains.

La frappe aérienne, menée par un drone Reaper volé depuis la région du golfe Persique, a tué deux militants associés à la branche afghane du groupe extrémiste État islamique et blessé un troisième individu.

Le Pentagone a refusé de divulguer l’identité des personnes ciblées. L’État islamique a revendiqué l’attaque de l’aéroport de Kaboul qui a tué 13 soldats américains et près de 200 civils afghans.

Le missile utilisé par les États-Unis dans la frappe aérienne, appelé R9X, est inerte. Au lieu d’exploser, l’arme éjecte un halo de six grandes lames rangées à l’intérieur de la peau du missile, qui se déploient à la dernière minute pour déchiqueter la cible de la frappe, permettant aux commandants militaires de localiser leur cible et de réduire les risques de pertes civiles.

L’utilisation du missile spécial Hellfire, qui à l’intérieur de l’armée est appelé familièrement « le Ginsu volant », rappelant les couteaux populaires vendus dans les publicités télévisées dans les années 1970, n’avait pas été divulguée. L’arme a également été surnommée la « bombe ninja ».

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