Les célébrités manquent de crédibilité pour commenter : Eric Abetz | L’examinateur


actualités, actualités locales,

Souhaitez-vous remarquer qu’un pisciculteur critique un roman ? Heureusement non. Nous remettrons en cause à juste titre les compétences, l’expérience, les qualifications et la capacité du pisciculteur à proposer une telle critique. Nous pourrions même être suffisamment peu charitables pour remettre en question l’ego et la vanité de nous lancer dans une telle entreprise dans l’espoir d’être pris au sérieux. Un écrivain de fiction cherchant à critiquer la pisciculture devrait être traité avec le même dédain. Pourtant, nos médias entretiennent une fascination pour le culte de la célébrité, qui voit des acteurs qui gagnent leur vie répéter les lignes des autres et prétendre être quelqu’un d’autre comme ayant de la crédibilité sur des questions aussi diverses que la foresterie, le climat, l’eau, l’agriculture et dernièrement la pisciculture. Il en va de même pour les sportifs, auteurs de fiction, réalisateurs – insérez le type de célébrité de votre choix. Un sportif vedette est venu en Tasmanie pour nous dire comment gérer nos pratiques forestières. Lorsqu’on lui a demandé au cours d’une conversation privée ce qu’il savait du sujet, qui l’avait informé et depuis combien de temps étudiait-il le sujet, les réponses étaient atrocement embarrassantes. Les médias n’ont posé aucune de ces questions fondamentales. Les mêmes tactiques qui ont été employées contre notre production d’énergie hydroélectrique véritablement durable et renouvelable ont été transférées à nos opérations forestières de classe mondiale. Aujourd’hui, la cible est la pisciculture avec un écrivain de fiction en tête. Ah bon? Sur quelle base est-il même signalé? Le sensationnalisme et l’utilisation intelligente des mots et des phrases sont son fonds de commerce, ce qui en fait une fiction convaincante pour nous attirer dans laquelle vend à son tour ses livres. Adopter la même approche pour dénigrer une icône de Tasmanie – notre saumon – rend un très mauvais service à la Tasmanie. LIRE LA SUITE: Les plans audacieux d’Adams Distillery naissent des cendres d’une tragédie d’incendie Mettons quelques choses en perspective. Si toutes nos cages à poissons étaient assemblées, nous utiliserions un kilomètre carré d’eaux de Tasmanie. En comparaison, la Tasmanie mesure 68 401 km. Comme l’a découvert le professeur émérite Colin Buxton de l’Institut d’études marines et antarctiques après une vie d’études et de recherches, notre salmoniculture est reconnue comme étant la meilleure au monde. Les experts en santé nous encouragent à manger régulièrement du poisson. Nos pêcheries sauvages ne peuvent pas répondre à nos besoins. La pisciculture est donc la réponse, comme nous le faisons pour les œufs, la viande, les légumes, les fruits et les céréales. En effet, les poissons riches en acides gras oméga-3 comme le saumon sont largement promus par les experts de la santé pour réduire le risque de cancer. LIRE LA SUITE : Un homme de Launceston a payé du cannabis pour du sexe Pourtant, notre écrivain de fiction cherche à faire peur avec l’affirmation exactement opposée, avec des citations sélectives de l’Organisation mondiale de la santé qui fait des études pour établir le lien entre certains types d’aliments et le cancer. Et oui, toutes sortes d’aliments sont mentionnés dans différentes catégories – bacon, alcool, viandes transformées (catégorie 1 signifiant cancérigène), tandis que les viandes rouges sont dans la catégorie 2A, ce qui suggère qu’elles peuvent être cancérigènes. Et devine quoi? Fait révélateur, le saumon n’est pas répertorié comme cancérigène par l’OMS. Étant donné que le saumon est positivement bon pour vous, on a recours de façon malhonnête à la façon dont ils sont cultivés en ce qui concerne les additifs à leur régime alimentaire pour garder le poisson en bonne santé. Testés régulièrement, les poissons respectent nos normes de qualité élevées. Par cohérence, notre écrivain de fiction dénoncerait-il le dentifrice fluoré ? Mangez une cuillère à café de fluor et voyez ce qui se passe ! Pourtant, à petites doses, il aide à supprimer la carie. Ce qui nous rappelle à tous l’approche sensée de la vie – le tout avec modération. Un discours public sensé, modéré, informé et équilibré n’a jamais été la voie des extrémistes. C’est « pas de barrages » – bonne chance pour avoir de l’eau à boire. C’est « pas de foresterie » – bonne chance pour lire le journal ou construire une maison. LIRE LA SUITE : Les appels à la prudence des conducteurs se multiplient sur les routes verglacées Et maintenant, il n’y a plus de fermes piscicoles – bonne chance pour préserver nos pêcheries sauvages et avoir une alimentation équilibrée et abordable. Ces campagnes extrêmes n’ont jamais été dans le meilleur intérêt de la Tasmanie. Ils ont détruit les emplois des Tasmaniens et nos communautés régionales. La pisciculture leur permet de revenir. Quoi de plus toxique que des écrivains de fiction qui transforment leur métier pour détruire les emplois, les espoirs et les aspirations de nos compatriotes tasmaniens dans nos régions, ce qui nous fournit un aliment santé recommandé et abordable et soulage la pression sur nos pêcheries sauvages. Les plus de 2000 emplois directs et durables fournis par la pisciculture ont insufflé une nouvelle vie à nos villes régionales, leurs écoles et leurs atouts communautaires. Leurs charges sociales injectent littéralement des millions de dollars dans les coffres de l’État chaque année, qui à leur tour sont utilisés pour l’éducation, la santé, etc. Faisant partie intégrante des communautés régionales, nos fermes piscicoles parrainent et soutiennent également les sports locaux et les œuvres caritatives. Nous devons rejeter la fiction sur les célébrités en faveur des faits.

/images/transform/v1/crop/frm/KViUeVwcF3JZNxTr9Y5MLQ/3e33ae3b-4238-4526-8479-3fb552ebed00.JPG/r1_0_904_510_w1200_h678_fmax.jpg

AVIS

Laisser un commentaire