L’équipe de France féminine de basket sport adapté de retour à Bourges en vue de l’Euro


Vendredi soir, pour la première séance d’entraînement, le coach berruyer de l’équipe de France, Stéphane Feugueur, était partagé entre deux sentiments. «D’un côté, je suis satisfait de revoir tout le monde; de l’autre, j’ai peur des blessures. On va faire six entraînements sur ce week-end et certaines en ont eu zéro en un mois, faute d’avoir eu accès à un gymnase. Il y aura une problématique de gestion entre celles qui s’entraînent chaque semaine et celles qui veulent suivre, mais qui ne sont pas au top de leur forme. »

Un objectif de cohésion d’équipe

Dix joueuses composent cette équipe de France, dont la moitié de Berruyères. Ce week-end, elles ne seront que sept, car trois sont déjà bénies.
Suite à l’annulation du championnat de France qui devait avoir lieu en juin, il n’y aura pas de compétition nationale cette saison. Ce qui complique encore davantage le travail de détection du personnel. La priorité étant de préparer au mieux le championnat d’Europe qui devrait se dérouler en octobre à Antibes, mais qui reste encore incertain.

Le stage se poursuit jusqu’à dimanche au Creps du Centre – Val de Loire, où siège habituellement le Pôle France sport adapté de basket-ball. «On fera beaucoup de tournages et du collectif, avec un objectif de cohésion d’équipe», précise Stéphane Feugueur. Le groupe pourra s’appuyer sur un staff en grande majorité composé de Berruyers. Outre l’entraîneur, on y retrouve Marie-Pierre Garnault, en charge de l’intendance, Delphine Hervé, psychologue et un nouveau kiné, Flavien Simon. Le staff est complété par le DTN Hervé Dewaele, retenu sur un autre stage.

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Un nouveau kiné référent berruyer


Flavien Simon assiste ce week-end à son deuxième stage avec l’équipe de France et continue de les suivre tout au long de la saison. «Ce qui me plaît ici, c’est d’avoir carte blanche, en quelque sorte, dans la pratique de la kiné, explique-t-il. On peut travailler sur la prévention ou sur ce vont faire en dehors. Ce suivi des sports, tout en prenant en compte leur handicap, est une expérience intéressante. »

Philippe Roch

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