Le Sénégal s’attend à la première livraison du vaccin chinois Sinopharm


DAKAR (Reuters) – Le Sénégal attend sa première livraison de vaccins COVID-19 mercredi après avoir payé 200000 doses du chinois Sinopharm.

Comme d’autres pays africains qui ont eu du mal à se procurer des vaccins, le Sénégal attend toujours des décaissements dans le cadre des programmes soutenus par l’Union africaine et l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Entre-temps, certains se sont tournés vers des achats ou des dons en provenance de Chine. Malgré un démarrage relativement tardif par rapport aux producteurs occidentaux, la Chine redouble d’efforts pour distribuer ses vaccins en Afrique et ailleurs, certains sous forme d’aide directe.

Le président Macky Sall sera à l’aéroport de Dakar pour l’arrivée des premières doses de Chine dans l’après-midi, a déclaré son porte-parole Ousmane Ba.

On ne savait pas combien de doses figureraient dans le premier envoi ni à quel moment les vaccinations pourraient commencer.

En tant que pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure, le Sénégal a droit à environ 1,3 million de doses gratuites lors de la première vague de décaissements du programme COVAX de l’OMS. Mais les expéditions ne devraient pas commencer avant fin février et la plupart arriveront en mars, a annoncé mardi l’OMS.

La semaine dernière, le Sénégal a déclaré avoir payé un peu plus de 2 milliards de francs CFA (3,71 millions de dollars) pour les doses de Sinopharm afin de lancer sa campagne de vaccination ce mois-ci.

Il vise à vacciner environ 90% des 3,5 millions de personnes ciblées, y compris des agents de santé et des personnes à haut risque âgées de 19 à 60 ans, d’ici la fin de 2021.

Il a jusqu’à présent enregistré plus de 31000 cas et 769 décès dus au COVID-19.

(1 $ = 539 francs CFA)

Reportage d’Yvonne Bell et Bate Felix; Écrit par Alessandra Prentice; Montage par Aaron Ross et Angus MacSwan

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