Le forum des Nations Unies dévoile les merveilles de l’intelligence artificielle et d’autres sciences, technologies et innovations pour l’Afrique


L’Afrique pourrait développer son économie d’un montant stupéfiant de 1,5 billion de dollars, en ne captant que 10% du marché de l’intelligence artificielle (IA) en croissance rapide, qui devrait atteindre 15,7 billions de dollars d’ici 2030.

Vera Songwe, Sous-Secrétaire générale des Nations Unies et Secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), a fait valoir l’argument jeudi.

Elle s’adressait à plusieurs ministres et à d’autres participants au troisième Forum régional africain sur la science, la technologie et l’innovation (ARSTI2021), par l’intermédiaire du directeur de la Division de la technologie, du changement climatique et du développement des ressources naturelles CEA, Jean Paul Adam.

«La croissance de l’IA peut aider à créer des emplois décents et à forte valeur ajoutée, réduire la pauvreté, augmenter la productivité des entreprises, préserver l’environnement et favoriser de meilleures conditions de vie», a-t-elle ajouté.

«La recherche a montré que l’IA a le potentiel de résoudre certains des défis les plus urgents auxquels l’Afrique est confrontée et de stimuler le développement durable dans les domaines de l’agriculture, de la santé, des infrastructures, des services financiers et publics et du changement climatique», a déclaré Songwe.

CEALe Secrétaire exécutif de la République du Congo, qui accueille le Forum in situ à Brazzaville et en ligne, se trouve dans une sous-région spéciale, dotée d’un capital naturel, comme les immenses forêts. Cependant, ces forêts ont été épuisées de manière disproportionnée par rapport à celles d’autres régions du monde, en partie à cause du changement climatique. L’intelligence artificielle, a-t-elle soutenu, pourrait améliorer les technologies déjà existantes qui ont été utilisées pour lutter contre COVID-19, pour résoudre ces problèmes de changement climatique.

La création imminente d’un centre africain de recherche en intelligence artificielle à Brazzaville, au Congo, avec le soutien de CEA, pourrait donner un élan à ce nouveau mouvement en Afrique.

Léon Juste Ibombo, ministre congolais des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, salué CEA pour son travail de fond en vue de la création du Centre, qui, a-t-il dit, «démontre que l’Afrique est innovante et sans entrave.

Le Centre est conçu pour améliorer le paysage actuel de la recherche sur l’intelligence artificielle au Congo et en Afrique en général, pour orienter l’utilisation de l’IA pour favoriser le développement économique et social, tout en promouvant une collaboration étroite entre le monde universitaire et le secteur industriel dans l’IA et la robotique à travers Afrique.

Selon Shamila Nair-Bedouelle, UNESCOSous-directeur général pour les sciences naturelles, ce sont ces investissements et partenariats solides pour le renforcement des capacités en science, technologie et innovation qui accéléreraient la mise en œuvre des objectifs de développement durable (ODD) en Afrique.

«L’innovation ne se décrète pas; il est planifié et conçu! » s’est enthousiasmé Arlette Soudan-Nonault, ministre du Tourisme et de l’Environnement du Congo.

«L’Afrique n’a donc aucune excuse pour être absente du grand rendez-vous de l’innovation, qui définit le 21e siècle», a-t-elle prévenu, ajoutant que les universitaires, les économistes et les industriels doivent s’unir pour conduire les maigres d’aujourd’hui dans ce monde passionnant.

Dans un tel monde, «le IST que nous enseignons déterminera ce que notre continent deviendra », a fait écho – Amon Murwira, ministre de l’Enseignement supérieur et supérieur, de l’Innovation, du Développement de la science et de la technologie, Zimbabwe.

«Notre industrie doit émerger de nos salles de classe et de nos laboratoires», soutenue par une conception et un cadre de système éducatif corrects qui n’enseignent plus aux élèves «où ils obtiennent les choses mais comment les fabriquer», a-t-il insisté, en citant «L’éducation 5.0 «philosophie. La philosophie est séquencée sur (i) l’enseignement, (ii) la recherche, (iii) la sensibilisation communautaire, (iv) l’innovation et (v) l’industrialisation.

Il appartient donc à l’Afrique de relever ce défi de l’amélioration rapide des investissements et de l’attention aux IST, articulée sur ses dotations en nature et biodiversité – «notre garantie la plus sûre» – a déclaré Parfait Aimé Coussoud Mavoungou, Ministre de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique du Congo et président entrant du Forum.

ARSTI2021 propose plusieurs débats et séances en petits groupes pour le suivi et l’examen des progrès réalisés depuis les deux premières sessions de 2109 et 2020.

Il a également présenté un bootcamp d’innovation pour les jeunes Africains, à la fois en personne à Brazzaville et en se connectant à travers le continent et leur donnant l’occasion de développer des projets en utilisant les compétences qu’ils ont acquises en matière de robotique et d’IA, ainsi que l’accès aux technologies d’impression 3D. .

Au moment où le Forum s’achèvera vendredi, il aurait identifié les mécanismes et mesures potentiels que les pays africains pourraient déployer pour tirer parti des STI pour atteindre les objectifs de développement durable et les aspirations de l’Agenda 2063.

Distribué par APO Groupe au nom de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA).

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