Le conseil d’administration de l’ICC discutera de l’Inde et des plans de sauvegarde pour la Coupe du monde T20


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Rencontre le 1er juin également pour débattre de l’expansion des équipes lors des Coupes du monde

Le conseil d’administration de l’ICC se réunira le 1er juin pour discuter du statut d’hôte de l’Inde de la Coupe du monde masculine T20 2021, dans moins de six mois. Il est peu probable qu’un dernier appel soit pris pour savoir si le tournoi se déroule en Inde, mais les membres devraient entrer dans les détails du moment et de la manière dont la planification d’urgence devra être déclenchée si le tournoi ne peut pas se dérouler là-bas.

L’Inde est actuellement en proie à une deuxième vague intense de la pandémie de Covid-19 et a connu un nombre record d’infections et de décès depuis avril, ce qui a forcé la réduction de l’IPL de cette saison.

La BCCI elle-même est programmée pour tenir une série de réunions menant à ces réunions du CCI. L’une de celles-ci, prévue pour le 29 mai, est celle où la BCCI s’adressera à ses membres – les associations d’État – et fournira une mise à jour sur sa planification pour le reste de l’IPL et de la Coupe du monde T20. Les EAU sont le lieu de sauvegarde officiel de la CPI pour l’événement, s’il ne se déroule pas en Inde.

Dans le cas où le tournoi déménagerait aux EAU, une question clé à régler par l’ICC serait celle de la conservation des droits d’hébergement de BCCI. Celles-ci rapportent un montant significatif de revenus pour un hôte, de n’importe où entre 250 000 et 300 000 $ US par match dans un événement ICC. Dhiraj Malhotra, nommé par la BCCI en tant que directeur du tournoi, a récemment déclaré sur un podcast de la BBC qu’au cas où la Coupe du monde serait déplacée aux Emirats Arabes Unis, ce qu’il qualifiait de « pire scénario », le conseil d’administration indien voudrait conserver les droits d’hébergement.

Il y a un précédent à cela, lorsque le Pakistan a perdu ses droits de co-organisation de la Coupe du monde 2011 (après l’attaque terroriste contre l’équipe du Sri Lanka) mais s’est battu – et a gagné – pour conserver les frais d’hébergement de l’événement.

La BCCI avait récemment présélectionné neuf sites pour l’événement qui rassemblera 16 équipes et devrait actuellement se jouer entre la mi-octobre et le 14 novembre. Les restrictions de voyage entre les Émirats arabes unis et l’Inde en raison de l’aggravation de la pandémie en Inde ont entraîné une La visite de l’équipe d’inspection des sites de la CPI en avril a dû être annulée.

La pandémie a causé des perturbations considérables, en particulier à la Coupe du monde T20. L’événement 2020, qui devait initialement se dérouler en Australie, a été reporté puis attribué à l’Inde, pour être joué cette année. À son tour, l’Australie a obtenu les droits de mettre en scène l’édition 2022.

Le Conseil d’administration de la CCI attend également une mise à jour de la BCCI sur la question de longue date des exonérations fiscales demandées par l’organisme mondial au gouvernement indien pour l’organisation d’événements en Inde. L’ICC et la BCCI n’ont pas été d’accord sur la question depuis que l’organisme mondial a retenu près de 20 à 30 millions de dollars de la part de la BCCI dans les revenus centraux de l’ICC pour le World T20 2016). La CPI a déclaré qu’elle avait perdu ce montant parce que la BCCI n’avait pas accordé d’exemptions gouvernementales.

En 2020, la CPI a même menacé de retirer la Coupe du monde de l’Inde au cas où la BCCI ne parviendrait pas à obtenir l’exonération fiscale. Bien que les deux parties aient depuis tenté de résoudre le problème à l’amiable, la BCCI n’a pas encore apporté de solution définitive.

La CEC est ouverte à plus d’équipes aux Coupes du monde, mais…

Le Conseil discutera également des événements mondiaux au cours du cycle commercial 2023-2031, y compris la discussion en cours sur l’expansion des Coupes du monde ODI et T20. Il y a un degré d’urgence à ce sujet car la CPI doit lancer un appel d’offres pour les droits médiatiques d’ici la fin de cette année et les soumissionnaires auront besoin de clarté sur le nombre d’événements au cours du prochain cycle.

L’affaire mijote depuis octobre 2019 lorsque la CPI, dirigée alors par le président Shashank Manohar, a approuvé un événement supplémentaire de la CPI dans le cycle 2023-2031. Le motif de cette décision, principalement motivé par Manu Sawhney, alors directeur général de l’ICC (qui a été envoyé en congé en mars), était d’organiser un événement mondial chaque année dans le cycle.

En février 2020, Sawhney a demandé aux membres – y compris les associés et les affiliés – de participer au processus de candidature pour accueillir l’un des 20 événements mondiaux (y compris les événements masculins et féminins et les tournois U-19). Aucune des BCCI, BCE ou AC n’a manifesté d’intérêt, bloquant le processus d’appel d’offres.

Au cours des derniers mois, cependant, le comité des directeurs généraux de la CPI a délibéré sur les avantages et les inconvénients du nombre d’événements de la CPI au cours du prochain cycle, ainsi que sur ceux qui peuvent être ouverts à davantage d’équipes.

La CEC reste ouverte à une extension de la Coupe du monde ODI masculine – actuellement une épreuve à 10 équipes – et à faire du T20 World une épreuve à 20 équipes dans le prochain cycle, il reste une préoccupation importante; à savoir que même si l’expansion stimulera la croissance du sport, cela pourrait signifier moins de revenus et des coûts plus élevés autour des événements, ce qui pourrait alors avoir un impact sur la distribution des revenus aux membres.

Nagraj Gollapudi est rédacteur en chef chez ESPNcricinfo

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