Le chef de l’ONU condamne une frappe aérienne qui a tué au moins 22 personnes au Soudan
M. Guterres a présenté ses condoléances aux familles des victimes et a exprimé l’espoir d’un prompt rétablissement aux dizaines de blessés, a déclaré le porte-parole adjoint de l’ONU, Farhan Haq, dans un communiqué publié ce jour-là.
L’armée soudanaise et le groupe militaire rival, les Forces de soutien rapide (RSF), s’affrontent depuis la mi-avril. Des centaines de personnes ont été tuées et près de trois millions ont été déplacées, y compris vers les pays voisins.
M. Haq a déclaré que le Secrétaire général était consterné par les informations faisant état de violences et de victimes à grande échelle dans tout le Darfour.
Craintes de la guerre civile
« Il est également préoccupé par les informations faisant état d’une reprise des combats dans les États du Kordofan du Nord, du Kordofan du Sud et du Nil Bleu. Il y a un mépris total du droit humanitaire et des droits de l’homme qui est dangereux et inquiétant », a-t-il ajouté.
Le chef de l’ONU reste profondément préoccupé par le fait que la guerre en cours entre les parties a poussé le Soudan au bord d’une guerre civile à grande échelle, déstabilisant potentiellement toute la région.
M. Guterres a réitéré son appel aux Forces armées soudanaises et aux RSF pour qu’elles cessent les combats et s’engagent à une cessation durable des hostilités.
« Il exhorte également ces parties à respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire et des droits de l’homme pour protéger les civils et permettre l’action humanitaire », indique le communiqué.
Pendant ce temps, l’ONU continue de faire pression pour la cohésion des efforts internationaux sous les auspices de l’Union africaine, et salue le fort engagement du bloc est-africain IGAD.