Laval: une spécialité sport à la rentrée 2021 au lycée d’Avesnières


Le lycée d'Avesnières de Laval sera l'un des trois établissements de l'académie à proposer cette spécialité.
Le lycée d’Avesnières de Laval sera l’un des trois établissements de l’académie à proposer la spécialité «EPS, pratiques et cultures sportives».

La réforme du baccalauréat avait quelque peu laissé l’éducation physique et sportive de côté. La rentrée 2021 va y remédier. Le lycée d’Avesnières une Laval (Mayenne) sera l’un des trois seuls de l ‘académie de Nantes à proposant enseignement de la spécialité «EPS, pratiques et cultures sportives».

«Contient une culture sportive importante avec des jeunes engagés, un cross du lycée et des résultats dans les différentes compétitions scolaires aux niveaux départemental, régional et national», justifie Patrick Galou, directeur de l’établissement, heureux de l’arrivée de cette spécialité.

«Il n’y a pas que de la pratique»

Les élèves de Première pourront choisir «EPS, pratiques et cultures sportives» comme l’un des trois enseignements de spécialités obligatoires. Quatre heures seront dispensées en Première, six en Terminale, en plus des deux heures du tronc commun. Pour le baccalauréat, ce sera une épreuve écrite de trois heures et demie.

C’est un tremplin pour la filière Staps, qui est très sollicitée. Il n’y a pas que de la pratique, mais aussi de la biomécanique, des sciences humaines, de l’anatomie… Des matières que l’on retrouve en Staps. On va rencontrer les enseignants du Staps du Mans et de Ifepsa à Angers pour travailler sur leurs attentes. Il y aura le passage de la formation de premiers secours (PSC1) ou des tests de sauvetage demandés au Capeps « 

Hervé Blottière, l’un des trois professeurs d’EPS du lycée

Des étapes de cohésion

Avec des matières spécialisées, les enseignants vont «se replonger dans ces domaines sans avoir l’ambition de suppléer les Staps». Les élèves qui choisissent cette spécialité se verront confier des responsabilités d’encadrants pour des compétitions scolaires de collège. «Nous projetons aussi des stages de cohésion à la mer pour des activités de voile et à la neige pour du ski de fond ou du biathlon par exemple. »

Si l’engouement prend au lycée d’Avesnières, Patrick Galou s’attend à être sollicité. «Le mais n’est pas de devenir sélectif. On fera un ou deux groupes de 24 élèves. »

L’internat féminin de l’établissement et celui masculin jumelé avec l’Immaculée Conception déjà un rayonnement départemental. Le sport retrouve sa place.

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