L’archevêque de Paris, impliqué dans une « relation intime » avec une femme, démissionne


Cette décision a été annoncée dans un communiqué du Vatican jeudi après que le magazine français Le Point a annoncé la nouvelle de la relation le 22 novembre.

Aupetit a également publié une déclaration après que le Vatican a annoncé sa décision.

« J’ai bien sûr été très perturbé par les attaques dont j’ai été victime », peut-on lire dans le communiqué.

« Je demande pardon à ceux que j’ai pu blesser et je vous assure tous de ma profonde amitié et de ma prière, qui sera toujours la vôtre. »

La relation présumée a été révélée à la suite d’un e-mail d’amour envoyé par erreur à sa secrétaire en 2012, alors qu’il était vicaire général de Paris, selon Le Point.

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Bien qu’il ait admis dans l’article du Point que son comportement « à son égard a pu être ambigu, impliquant l’existence entre nous d’une relation intime et de rapports sexuels », Aupetit a fermement nié que quoi que ce soit se soit réellement passé entre lui et la femme en question.

« Ceux qui me connaissaient alors, et qui partageaient mon quotidien, pouvaient certainement témoigner que je n’entretenais pas une double vie comme le suggère l’article », a-t-il déclaré dans une interview à Radio Notre Dame le 27 novembre.

« Je reconnais, comme je l’ai déjà dit, que j’ai mal géré une situation avec une personne qui est venue me voir à de nombreuses reprises. J’ai confié cette erreur à mon guide spirituel et l’autorité ecclésiastique en a été informée. »

La démission d’Aupetit intervient à un moment où l’image publique de l’Église catholique française a été endommagée par la publication d’un rapport accablant en octobre qui dit que des membres du clergé catholique en France ont agressé sexuellement environ 216 000 mineurs au cours des sept dernières décennies.

Le nombre de mineurs maltraités s’élève à environ 330 000 si l’on inclut les victimes de personnes qui n’étaient pas membres du clergé mais qui avaient d’autres liens avec l’Église, comme les écoles catholiques et les programmes pour les jeunes.

L’Église catholique française a suggéré de vendre les propriétés de l’église pour financer l’indemnisation des victimes d’abus sexuels.

Aupetit n’est pas accusé d’avoir abusé sexuellement d’enfants.

Dans le même communiqué annonçant la démission d’Aupetit, le Vatican a nommé Mons. Georges Pontier comme son successeur.

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