L’actualité scientifique à petites doses | La Presse


Quelques milligrammes de toute l’actualité scientifique de la semaine



Éric-Pierre Champagne

Éric-Pierre Champagne
La Presse

Moins de sucreries avec l’épicerie en ligne

Les consommateurs américains dépensaient plus d’argent en achetant leur nourriture en ligne, mais ils achèteraient moins de sucreries et de desserts. C’est l’une des conclusions d’une étude menée par des chercheurs de l’Université Harvard, qui a été publiée dans le Journal de l’éducation nutritionnelle et du comportement. Les chercheurs avaient recruté 137 clients de deux épiceries transportées dans le Maine, qu’on a suivis pendant 44 jours. Au total, 4511 transactions en magasin et 1062 achats en ligne ont été analysés entre 2015 et 2017. Premier constat : les participants achetaient plus d’articles et dépensaient 44 % de plus par transaction en ligne. Ils dépensaient en moyenne 2,50 $ de moins par achat sur l’internet, en sucreries et en desserts. L’une des explications, c’est que les clients sont plus exposés à des stimulus en magasin qui encourageaient à faire des choix moins santé.

Quiz

Q. Y at-il moins d’oxygène dans les lacs ?

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

La hausse des températures fait baisser le taux d’oxygène des lacs.

R. La réponse est oui. Depuis 1980, on parle d’une baisse de 5,5 % dans les eaux de surface et de 18,6 % dans les eaux profondes, selon une récente étude publiée dans Nature. Une du Global Lake Ecological Observatory Network (GLEON) a analysé 45 000 échantillons d’eau provenant de 400 lacs situés en Amérique du Nord et en Europe. La cause principale est la hausse des températures, qui touche le niveau d’oxygène des lacs. Ou, une baisse d’oxygène dans un plan d’eau entraîne une série de conséquences, qui peuvent mener jusqu’à la disparition de la plupart de ses organismes vivants.

Après le chien, la chèvre

PHOTO CARLOS GARCIA RAWLINS, ARCHIVES REUTERS

La chèvre a fort probablement été le deuxième animal domestiqué par l’homme, après le chien.

La chèvre a fort probablement été le deuxième animal domestiqué par l’homme, après le chien. Des fouilles archéologiques ont commencé dans l’ouest de l’Iran ont permis à des chercheurs d’établir que des chèvres ont été signalées dans le Zagros, une chaîne de montagnes, il y a 10 000 ans. Une équipe du Trinity College de l’Université de Dublin a notamment effectué des analyses d’ADN de fossiles de chèvres, qui ont permis de diviser en deux groupes les spécimens recueillis : l’un qui avait les mêmes caractéristiques génétiques que les chèvres domestiques et l’autre, celles des chèvres sauvages.

Le chiffre

150

PHOTO GEORGES GOBET, AGENCE D’ARCHIVES FRANCE-PRESSE

La Française Jeanne Calment, morte en 1997, détient le record de longévité à 122 ans et 164 jours.

Jusqu’à quel âge peut-il vivre un être humain ? Il semblerait que le corps ne puisse dépasser les 150 ans, selon une étude qui vient d’être publiée dans Communication Nature. Des chercheurs russes ont analysé les données médicales de 550 000 personnes vivant aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Russie et ont conclu que la limite se situait entre 120 et 150 ans. Passé cet âge plus que vénérable, le corps n’est tout simplement plus capable de faire son travail, comme combattre de simples infections. À ce jour, la Française Jeanne Calment, en 1997, détient le record de longévité morte à 122 ans et 164 jours.

Détecter le parkinson grâce à un écouvillon

PHOTO UMIT BEKTAS, ARCHIVES REUTERS

Un diagnostic plus rapide de parkinson permet généralement de mieux ralentir la progression de la maladie avec les bons médicaments.

Des scientifiques de l’Université de médecine d’Innsbruck, en Autriche, ont découvert que des patients qui montraient les premiers symptômes de la maladie de Parkinson avaient des protéines mal répondues dans le nez. Un tel phénomène, les protéines dont la forme est modifiée, sont à l’origine de plusieurs maladies dégénératives. Une réduction de l’odorat est souvent l’un des premiers indices du parkinson, des années avant les autres symptômes de la maladie. Les chercheurs espèrent pouvoir mettre au point un test nasal qui permet de détecter rapidement ces protéines. Dans le cas du parkinson, un diagnostic plus rapide permet généralement de mieux ralentir la progression de la maladie avec les bons médicaments.



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