L’actualité scientifique à petites doses
Le solaire en orbite
Une navette spatiale secrète de l’armée américaine a testé la possibilité de récupérer l’énergie solaire en orbite et de la retransmettre par micro-ondes sur la Terre. L’avion-robot X-37B, en orbite depuis mai dernier, a conduit l’expérience PRAM-FX du Laboratoire de recherche navale. Les premiers résultats de PRAM-FX ont été réalisés sans tambour ni trompette en janvier dans le Journal des micro-ondes et dénichés par le site Space.com. Il s’agit d’un panneau de 30 cm de côté qui convertit l’énergie solaire en micro-ondes. La prochaine étape du projet Recherche et démonstration par incréments de l’énergie solaire spatiale (SSPIDR) est le lancement en 2024 d’une centrale solaire connectée à un récepteur de micro-ondes terrestres, la mission Arachne.
Quiz: quand est née la jungle?
Après la météorite qui a provoqué l’extinction des dinosaures, voilà 66 millions d’années. Dans La science, à la fin du mois de mars, des chercheurs colombiens et brésiliens ont recréé pour la première fois les forêts tropicales du crétacé, avant la disparition des dinosaures, et ont conclu qu’ils avaient une canopée «ouverte», c’est-à -dire que les feuillages des arbres ne se touchaient pas toujours. Actuellement, les jungles tropicales ont des canopées fermées, ce qui permet des strates verticales d’écosystèmes à différents hauteurs des arbres. Cela explique la biodiversité très importante des jungles actuelles.
Le chiffre: 105 000 ans
C’est l’âge de la plus ancienne trace d’organisation culturelle de l’homme moderne loin des côtes. Jusqu’à maintenant, ces premières preuves de culture – par exemple, des objets décorés – avaient été retrouvées que sur les côtes, en Afrique, sur des sites datant de 70 000 à 125 000 ans, notent dans Nature les paléontologues de l’Université de Brisbane, en Australie. Le terrain qu’ils décrivent est situé à 660 km des côtes dans le désert du Kalahari, en Afrique du Sud, et montre que l’homme moderne s’est adapté rapidement à la vie loin des côtes et de leurs sources de nourriture abondantes.
Le coût des espèces envahissantes
Depuis 40 ans, les espèces envahissantes ont coûté à l’humanité 1300 milliards US, selon une étude française. La facture annuelle a cependant décuplé durant ce laps de temps, notent les chercheurs du CNRS à la fin du mois de mars dans Nature. Une base de données formées à partir d’un millier d’études, Invacost, prévoir de voir si les coûts sont plus importants pour le tourisme, l’agriculture ou la santé publique.
Les déluges des saints
Les saints du VIe siècle avait souvent le pouvoir de provoquer des déluges. Cela n’est pas un hasard, selon des climatologues, des géologues et des historiens de plusieurs universités européennes. Dans la revue Changement climatique au début du mois d’avril, ils décrivent une stalagmite d’une caverne toscane qui montre un afflux important d’air humide de l’Atlantique Nord il y a 1500 ans. Cette preuve signifie qu’il y avait à l’époque une forte augmentation des besoins, due à une phase d’un cycle climatique à long terme. Cette anomalie se déroule dans une base de données des saints du Moyen Âge de l’Université d’Oxford.