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La semaine où le monde a pompé


Il y a un gigantesque moteur de houle qui ceinture le monde. Une ceinture de vents d’ouest datant de plusieurs dizaines de millions d’années, s’enroulant autour de l’océan Austral et soufflant son cœur. C’est la plus grande chaîne de production de surf de la planète, et bien qu’elle s’endorme de temps en temps, de temps en temps, elle décide de s’allumer… et quand elle le fait, le monde entier pompe.

La semaine dernière, le moteur de houle nous a tous donné un petit coup de pouce. De l’immense Teahupoo à la petite baie magique de Byron, il y en avait pour tous les goûts. Voici un aperçu du 7 au 14 juillet 2022.

Une belle petite impulsion à longue portée d’une tempête au sud de la Nouvelle-Zélande. Vents légers, eau chaude, vagues partout.

Ci-dessus et ci-dessous : Laure Mayer, jouant dans la soie du matin, Belongil.

Photos : Clémentine Bourke

L’impulsion longue portée qui a allumé Byron, plus quelque chose en plus. Et cette incroyable couleur d’eau.

Currumbin Alley, le 12 juillet…

…En bas de la ligne par derrière à Greenmount…

… Et la lumière fishbowl à Snapper Rocks. Photos : Andrew Bouclier

C’était le point zéro de la tempête près de la Nouvelle-Zélande, et elle a frappé fort et un peu moche au début de la semaine.

Brutal lundi 11 juillet. Sam Jones monte et pagaie. Photos : Curtis Redden

Les conditions orageuses se sont dissipées en milieu de semaine pour révéler partout des bancs de sable épiques ressemblant à Hossegor.

Upper : Il y a quelque chose de cool dans une vague que tout le monde rate. Photo : Mark Onorati. Lower : Matt Grainger ne les rate jamais. Photo: Matt Dunbar

Le train de houle indonésien est maintenant pleinement engagé et en marche. Des journées comme celle-ci seront courantes dans les semaines à venir.

La programmation d’Ulus en milieu de semaine, et le jeune Maikai Burdine la regardant sous un autre angle. Photos : Federico Vanno

Cette zone continentale de Sumatra a déjà un an. La même houle se connectant aux récifs de Bali ajoute quelques pieds de plus ici.

Chippa Wilson, ayant une petite pause eau chaude de Tassie. Photo: Jérémie Klein

Les zones de beachbreak de la côte est de l’île du Nord ont ressenti les bords de la même houle qui a écrasé Tahiti un jour ou deux plus tard.

Ci-dessus et ci-dessous : Oui, il fait un peu froid, mais qui s’en soucie ?

Joyaux de la côte est de la Nouvelle-Zélande. Photos : Shaun Tunny

Le récif légendaire portait une houle à peine plus petite qu’en août 2011, la encore plus légendaire Code Red Swell. Celui-ci est également devenu Code Red.

Matahi Drollet, l’un des rares à s’être engagé dans cette mauvaise journée. Photo: Anuanua Lucas

Un WSL CT n’a pas été aussi bien chronométré depuis, enfin peut-être le dernier événement épique de J-Bay. Cette houle se dirige maintenant vers les endroits qui aiment la houle d’ouest à Indo.

L/r : programmation du matin du 14 juillet, et Steph Gilmore marchant dessus juste après le déjeuner. Photos : Beatriz Ryder/WSL et Alan Van Gysen/WSL

Et cette zone fragmentaire de bombes à eau froide s’est réveillée pour la première fois depuis longtemps.

Ci-dessus et ci-dessous : Il fait vraiment très froid ici. Et affreux ! Cristian Merello sous la hache…

Et le bodyboardeur Johnny va bien au-delà de l’appel du devoir. Photos : @fariasmoreno

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Ci-dessus : Animation des prévisions de houle globale Lotus sur 168 heures à partir du 15 juillet. Il se passe tellement de choses. Notez la houle de l’ex-Teahupo’o se déplaçant dans le Pacifique Nord, un petit ouragan près de Baja, l’océan Indien se remplissant de cette tempête J-Bay et un tas de houle du sud poussant sur l’Australie, la Nouvelle-Zélande et l’ouest Amérique du Sud. Nous sommes tous connectés par cette machine à gonfler.

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