La police confirme qu’une nouvelle enquête a été ouverte sur des allégations liées à Ben Roberts-Smith lors d’une audience au Sénat
La police fédérale australienne (AFP) a confirmé lors d’une enquête du Sénat qu’une nouvelle enquête avait été ouverte sur des allégations liées au récipiendaire de la Croix de Victoria, Ben Roberts-Smith.
Points clés:
- L’AFP dit examiner les «aspects» des reportages des médias
- Il dit que le matériel a été transmis par le journaliste qui a produit l’histoire
- M. Roberts-Smith dit que les allégations sont « totalement fausses »
Le commissaire adjoint de l’AFP, Ian McCartney, s’est vu poser une série de questions lorsqu’il a comparu devant une audition parlementaire au sujet d’un rapport de Nine Network selon lequel le vétéran du SAS avait enterré des clés USB dans son jardin.
Selon le rapport de Channel Nine, ils contenaient des éléments compromettants concernant son séjour en Afghanistan et il les cachait aux enquêteurs de la police et de l’armée.
Plus tôt cette semaine, M. Roberts-Smith a nié s’être livré à une conduite illégale et a déclaré que les allégations n’étaient pas étayées par des preuves.
Aujourd’hui, ses avocats ont publié une nouvelle déclaration, affirmant que les rapports de Nine étaient « entièrement faux » et ont démenti spécifiquement les allégations soulevées par les histoires.
« L’allégation selon laquelle il a » caché « ou omis de divulguer des informations … pendant l’enquête sur l’Afghanistan est fausse », a-t-il déclaré.
« M. Roberts-Smith a pleinement coopéré à l’enquête sur l’Afghanistan. »
L’enquête Brereton a été lancée en 2016 pour examiner les allégations de crimes de guerre contre les forces australiennes en Afghanistan entre 2005 et 2016.
Channel Nine a également rapporté qu’un e-mail tentant de discréditer un soldat SAS se préparant à témoigner dans le cadre de l’enquête Brereton avait été envoyé par une personne « agissant sur » les instructions de M. Roberts-Smith.
<< L'allégation selon laquelle il aurait menacé tout témoin ou témoin potentiel de la [inquiry] les empêcher de témoigner est faux », ont déclaré ses avocats.
Le communiqué indique également que M. Roberts-Smith n’a pas été contacté par l’AFP au sujet de la dernière enquête.
« S’ils le font, il coopérera à toute enquête, comme il l’a toujours fait », indique-t-il.
M. Roberts-Smith poursuit actuellement neuf journaux pour diffamation pour une série d’articles de 2018 alléguant qu’il a commis des crimes de guerre, et nie toutes les allégations selon lesquelles il aurait été impliqué dans des crimes de guerre pendant son séjour en Afghanistan.
ABC Nouvelles: Ian Cutmore
)La sénatrice travailliste Kristina Keneally a demandé aujourd’hui à l’AFP lors de l’audience d’aujourd’hui si une nouvelle enquête avait été ouverte par des détectives à la suite des allégations diffusées.
« Il a été rapporté que des clés USB contenant des informations classifiées ainsi que des photos ont été enterrées dans la cour d’une personne et le rapport 60 Minutes s’est également terminé par la déclaration selon laquelle l’AFP a ouvert de nouvelles enquêtes sur cette affaire », a-t-elle déclaré.
« L’AFP a-t-elle ouvert une nouvelle enquête sur l’une des affaires rapportées dans 60 Minutes? » elle a demandé.
« L’AFP a ouvert une enquête sur certains aspects de ces reportages dans les médias », a répondu le commissaire adjoint McCartney.
Il n’a pas dit si l’AFP était désormais en possession des clés USB, mais a confirmé que les détectives ont reçu des données.
« Certains de ces documents ont en fait, comme le reconnaît l’article publié aujourd’hui dans les médias, été renvoyés à l’AFP par le journaliste en question et également par son journal. »
Questions sur l’intimidation des témoins
La sénatrice travailliste Kristina Keneally a également demandé à l’AFP lors de l’audience si elle examinait des allégations d’intimidation de témoins.
En 2018, un soldat SAS qui allait témoigner à l’enquête Brereton a reçu une menace par courrier.
À l’époque, le chef de la force de défense de l’époque, le maréchal en chef de l’Air Mark Binskin, critiquait la personne derrière.
« Je pense qu’il est dégoûtant qu’une personne mécontente ait pensé qu’elle pouvait menacer un témoin et chercher à influencer l’enquête », a-t-il déclaré en 2018.
Le sous-commissaire McCartney ne répondrait pas directement aux questions du sénateur Keneally sur la manière dont la police traitait les allégations d’intimidation de témoins.
«C’est une enquête en cours», a déclaré le sous-commissaire McCartney lors de l’audience parlementaire.
Le commissaire adjoint Ian McCartney a refusé de décrire les allégations spécifiques que la police examinerait dans le cadre de la nouvelle enquête, mais a déclaré qu’elle avait été classée le 29 mars comme « enquête sensible ».
La définition d’une enquête sensible comprend une enquête qui pourrait impliquer une personne éminente de la communauté australienne ou quelque chose qui est susceptible d’avoir un impact sur les relations internationales de l’Australie.
La sénatrice Kristina Keneally a poussé l’AFP à en donner les détails.
« Les allégations spécifiques qui ont été considérées comme une enquête sensible, pouvez-vous simplement clarifier cela? » elle a dit.
Le sous-commissaire McCartney a indiqué que cela était directement lié aux récents rapports des médias.
« Ces sujets qui sont mentionnés dans les articles des médias et également dans 60 Minutes, ils ont été renvoyés à l’AFP le 25 mars », a-t-il dit.