La nouvelle crypto-monnaie Klapcoin vise à aider le cinéma français à trouver des financements


Une nouvelle crypto-monnaie fait son apparition et vise à financer le cinéma français.

Klapcoin a été lancé mardi par Sarah Lelouch, la fille du célèbre réalisateur français Claude Lelouch.

Il s’agit d’un actif décentralisé basé sur la blockchain qui souhaite impliquer autant de personnes dans la production que de films.

« La crypto-monnaie est un excellent moyen d’intéresser le grand public. Je pense que le public a toujours raison », a déclaré Sarah Lelouch à l’AFP.

Elle espère lever 2,8 millions d’euros au premier trimestre, ce qui, selon elle, permettrait à tout le monde d’investir dans la crypto.

Klapcoin utilise la technologie blockchain pour enregistrer les transactions et sera utilisé pour aider à financer des films et des séries. Contrairement aux moyens traditionnels de financement du cinéma, les investisseurs peuvent s’attendre à voir la valeur de leur devise augmenter et à gagner des revenus lorsque les films sortent en salles.

« Il s’agit d’impliquer le public et de lui faire gagner de l’argent d’une manière différente. Le cinéma a besoin de nouvelles idées », a déclaré Lelouch.

Les projets financés seront choisis par un comité de professionnels avec « une ligne éditoriale : la diversité des formats, des genres et des personnalités », a-t-elle ajouté.

Blockchain et NFTs (Non-fungible Tokens) ont secoué le monde de la culture et du divertissement ces derniers mois avec des projets liés à l’art contemporain, au football et à la musique.

L’avenir du cinéma ?

La France n’est pas le premier pays à assister à une crypto-monnaie au cinéma. Ils sont particulièrement utilisés à Hollywood et pourraient façonner l’avenir du financement de l’industrie.

Mogul Productions, par exemple, est une plate-forme décentralisée de financement de films (DeFiFi) et de NFT qui relie les créateurs, les cinéphiles et les financiers du cinéma.

Il existe également un système qui permet aux fans d’acheter des jetons, ce qui leur donne le droit de voter sur les films qui sont réalisés.

La France est le deuxième exportateur mondial de films après les États-Unis et l’industrie est extrêmement importante.

Mais comme de nombreux pays, son industrie cinématographique a été durement touchée par la pandémie de coronavirus avec des cinémas fermés et une production interrompue.

L’association nationale du cinéma français estime que les pertes cumulées s’élèvent à environ 400 millions d’euros en 2020.

Avec la réouverture des cinémas et la reprise de la production depuis la mi-juin, l’industrie essaie de récupérer et la cryptographie décentralisée et le NFTS pourraient être un moyen de l’aider à le sauver.

Laisser un commentaire