La lutte aux changements climatiques à l’échelle municipale


Îlots de chaleur, inondations, tempêtes : les municipalités du Québec sont sur la ligne de front lorsqu’il s’agit de faire face aux enjeux climatiques et d’y trouver des solutions. Et elles sont nombreuses à avoir compris. Sur les 1 113 municipalités de la province, plus de 525 ont à ce jour appuyé ou adopté la Déclaration d’urgence climatique publiée en 2019.

En avril, c’était au tour de l’Union des municipalités du Québec de lancer la plateforme Unis pour le climat, dont la déclaration d’engagement a été signée par 55 municipalités. This last vice to rappeler « the role of first plan of municipals in the lutte and the adaptation aux changements climatiques », peut-on lire sur le site Web associé à la plateforme.

Parce qu’elles prennent une grande partie des décisions concernant l’aménagement de leur territoire, les municipalités disposent de pouvoirs. Depuis 2018, elles jouissent en effet du statut de gouvernement de proximité et d’une autonomie renforcée. Plus proches des citoyens et de leurs préoccupations, les municipalités ont la capacité d’agir rapidement pour le climat, en accord avec les réalités locales.

Et là où les grands de ce monde se déclarent frileux, certaines municipalités ne font pas dans la demi-mesure. À titre d’exemple, Val-des-Monts a intensifié en 2018 le compostage obligatoire et imposé une limitation du volume de déchets autorisés lors de la collecte des ordures.

Comme il n’est pas toujours simple de s’adapter, des municipalités prennent le virage vert avec l’aide du programme Partenaires dans la protection du climat, une initiative de la Fédération canadienne des municipalités. Ce programme consistait, dans un premier temps, à dresser le bilan des émissions de gaz à effet de serre de la collectivité pour mieux déterminer le plan d’action qui suivra. Il comprend cinq étapes qui s’échelonnent sur dix ans.

Pour bon nombre de municipalités engagées, il s’agit aussi de faire participer les citoyens au processus de transition et de servir de vitrine pour encourager la mise en œuvre des changements. Et comme, en 2020, le Québec n’en était qu’à 6 % de réduction de ses émissions de CO2 par rapport à 1990 – loin derrière l’objectif de 20 % fixé à l’origine par le gouvernement provincial, un effet d’entraînement ne serait pas de trop pour atteindre la cible, qui prévoit une baisse de 37,5 % en 2030.


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