La Grande-Bretagne dit qu’elle accueillera le sommet sur les vaccins 2022 pour se préparer à de futures pandémies


PHOTO DE DOSSIER: Une dose de vaccin AstraZeneca est préparée au centre de vaccination COVID-19 du cinéma Odeon Luxe à Maidstone, Grande-Bretagne, le 10 février 2021. REUTERS / Andrew Couldridge

LONDRES (Reuters) – La Grande-Bretagne a annoncé vendredi qu’elle organiserait un sommet en 2022 afin de collecter des fonds pour la recherche et le développement de vaccins afin de soutenir une coalition internationale cherchant à accélérer la production de vaccins pour les maladies futures.

La Grande-Bretagne utilise sa présidence des nations riches du Groupe des Sept (G7) pour souligner la nécessité de se préparer à de futures pandémies à la lumière des conséquences dévastatrices de la crise des coronavirus.

La Grande-Bretagne a déclaré que le sommet avec la Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI) l’année prochaine soutiendrait l’objectif de l’organisme de réduire le temps de développement de nouveaux vaccins à 100 jours dans les futures pandémies.

«Nous sommes impatients de travailler avec le CEPI pour accélérer le développement de vaccins et créer une solution mondiale pour nous assurer que nous sommes mieux préparés aux futures pandémies», a déclaré le ministre de la Santé, Matt Hancock.

Le sommet vise à mobiliser les investissements de la communauté internationale, bien qu’il n’y ait pas eu de mot dans l’immédiat sur lequel les gouvernements ou les organisations seraient invités à y assister.

Le CEPI, un partenariat créé en 2017 entre des groupes publics, privés, philanthropiques et de la société civile, a joué un rôle de premier plan dans le financement du développement précoce d’une gamme de vaccins candidats contre le COVID-19.

La Grande-Bretagne a déclaré que la santé mondiale serait à l’ordre du jour d’une réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 en mai et qu’elle exhorterait les partenaires internationaux à travailler pour renforcer la sécurité sanitaire mondiale.

«Le moment est venu de capitaliser sur l’alignement rare de la volonté politique, de l’expérience pratique et des progrès techniques et scientifiques émergeant du COVID-19 pour éviter qu’une telle dévastation ne se reproduise», a déclaré Richard Hatchett, directeur général du CEPI.

«Le CEPI a présenté un plan ambitieux qui vise à réduire ou éliminer considérablement le risque de futures pandémies et le Royaume-Uni a adopté le pilier central de ce plan – l’aspiration à réduire les délais de développement des vaccins à aussi peu que 100 jours – dans le cadre de son Agenda du G7. »

Reportage d’Alistair Smout, édité par William Maclean

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