La France «harcèle ses manifestants» dénonce Amnesty International


loi anticasseurs

Dans un rapport au titre explicite: Arrêté.es pour avoir manifesté, la loi comme arme de répression des manifestant.es pacifiques en France, l’ONG Amnesty International montre comment certains outils judiciaires ont permis de « condamner arbitrairement »(Selon ses mots) un certain nombre de manifestants.

Outil parmi d’autres de cet arsenal judiciaire: le motif de « participation à un groupement en vue de la préparation de violences », Dont nous avions déjà parlé dans notre enquête sur les interdictions de manifester. Il a entrainé la condamnation de 1192 manifestants en 2019.

Ou  » la formulation vague de cette disposition a permis aux utilisateurs de l’utiliser contre des manifestants · e · s avant ou pendant des manifestations afin de les placer en vue et de les poursuivre pour des motifs peu convaincants », Analyse Amnesty International.

« Ainsi, des manifestant · e · s ont été inculpés · e · s de ce délit parce qu’ils ou elles portaient des lunettes de natation, un casque ou un masque antipoussière – des équipements souvent utilisés par les manifestants · e · s pour se protéger contre l’usage généralisé des gaz lacrymogènes et d’autres armes par les forces de l’ordre – et ce, sans préparation d’autre élément ne permette raisonnablement de penser qu’ils ont participé à la préparation de violences », Continuez l’ONG.

Elle met également en cause les 4122 peines complémentaires prononcées par la justice qui ont limité « pendant des mois, voire des années, le droit à la liberté de réunion pacifique et le droit de circuler librement des personnes concernées. »Des peines qui sont« disproportionnées par rapport à la gravité des actes dans des cas où les personnes avaient été reconnues coupables pour des actes non violents », Relève Amnesty International.



Laisser un commentaire