la fermeture des salles de sport est « disproportionnée », des actions en justice lancées
Plusieurs entreprises gérant des salles de sport (fitness, foot à 5, escalade …) doivent déposer ce lundi des référés devant la justice administrative contre les arrêtés de fermeture.
> Notre dossier: sport amateur et vie quotidienne
Les gérants de salles de sport (fitness, foot à 5, escalade …) n’acceptent pas d’être pointés du doigt. Ce lundi, plusieurs d’entre eux vont déposer des référés devant la justice administrative contre les arrêts de fermeture, contestant une décision qu’ils estiment « disproportionnée », a indiqué le syndicat Union Sport et Cycles.
« Plusieurs dizaines de référés doivent être supprimés lundi par l’ensemble des entreprises concernées », a précisé Virgile Caillet, délégué général de l’Union sport et cycles, qui regroupe quelque 500 marques de sport et assure l’assistance près de 10% du secteur du fitness et entre 60% et 80 des autres activités pratiquées dans les salles de sport (football à cinq, escalade, yoga, basket, padle tennis).
« Un cauchemar »
Depuis l’annonce jeudi de la fermeture des salles de sport par le ministre de la santé Olivier Véran à partir de lundi dans les zones d’alertes renforcées, soit dans plus d’une dizaine de grandes villes françaises, les acteurs du secteur ne décolèrent pas. Ils contestent notamment le fait de contribuer à la propagation du virus, avançant le chiffre de 200 cas de Covid-19 recensés dans les salles de sport sur près de 25 millions de passages depuis le mois d’août.
Les dirigeants des clubs de sport de L’Usine, spécialisés dans le haut de gamme avec 3 salles préparées à Paris, ont eux annoncé avoir déposé dès samedi un recours auprès du tribunal administratif de Paris. « C’est un véritable cauchemar, un massacre économique en règle », expliquent Patrick Rizzo et Patrick Joly dans un communiqué.
« C’est le préjudice et le côté disproportionné de la décision et de l’injustice de la décision, par rapport à d’autres secteurs qui ne sont pas concernés par des arrêtés de fermeture, qui expliquent cette démarche », a précisé Virgile Caillet .