la décision de Bridgestone n’est « pas responsable »
Invitée de BFM Business ce vendredi, la ministre déléguée auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, chargée de l’industrie souligne néanmoins que des solutions existantes pour les 863 salariés de l’usine de Béthune.
Malgré les scénarios alternatifs proposés par le gouvernement et la région, Bridgestone n’a pas changé sa décision et confirmé la fermeture de son unité de production de Béthune qui fait travailler 863 personnes.
Sur le plateau de Good Morning Business ce vendredi, Agnès Pannier-Runacher, la ministre déléguée auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, chargée de l’industrie ne cache pas sa colère.
« Pression incroyable »
Nous avions travaillé à un plan qui a réduit le surcoût de l’usine. Bridgestone a fermé la porte, pour nous cette décision n’est pas responsable, s’indigne la ministre. Je considère qu’ils ne sont pas allés jusqu’au bout de l’exercice, qu’ils n’ont pas pris aussi sérieusement qu’ils ont du, de ce qu’on peut attendre d’un groupe qui a cette réputation Internationale ».
« Maintenant, on va leur mettre une pression incroyable pour nous laisser conduire le dossier et permettre de trouver des solutions de reprise en dehors de voiture ce site doit continuer à vivre », lance-t-elle.
« Je ne vais pas laisser tomber » les salariés, ajoute Agnès Pannier-Runacher qui met en avant la construction d’une usine de batteries électrique « à 20 minutes de Béthune qui va embaucher 2400 personnes », dans le cadre du projet porté par PSA et Total d’Airbus des batteries.