La Bulgarie s’en tient à son projet d’adopter l’euro à partir du 1er janvier 2024


SOFIA, 30 juin (Reuters) – La Bulgarie s’en tient à son objectif d’adopter l’euro à partir du 1er janvier 2024 et prévoit de commencer les paiements en euros sans période de transition une fois qu’elle aura rejoint la zone euro, ont annoncé mercredi des responsables du gouvernement et de la banque centrale. .

La Bulgarie, l’un des États membres les plus pauvres de l’Union européenne, a été admise avec la Croatie au mécanisme du MCE-2, étape obligatoire pour rejoindre l’euro, en juillet dernier.

Selon un projet de plan national pour l’entrée de la Bulgarie dans la zone euro approuvé mercredi, les Bulgares pourront également payer dans la monnaie nationale lev un mois après l’adoption de la monnaie unique.

L’un des plus gros problèmes auxquels sont confrontés les pays lors de leur adhésion à l’euro est qu’ils ne peuvent plus utiliser le taux de change comme amortisseur de tout choc économique, mais la Bulgarie rattache déjà sa monnaie lev à l’euro et envisage d’adopter la monnaie unique à son taux fixe actuel. taux.

« L’introduction de l’euro est prévue sans période de transition, et la date d’adoption de l’euro coïncidera avec son introduction en tant qu’unité de paiement officielle », ont déclaré la banque centrale et le ministère des Finances dans un communiqué conjoint.

« La conversion se fera en appliquant de manière irrévocable le taux de change fixe entre l’euro et le lev. »

Le projet de plan national est en attente d’approbation par le gouvernement après des discussions publiques, ont indiqué la banque centrale et le ministère des Finances dans un communiqué conjoint.

La Bulgarie remplit actuellement les critères nominaux pour rejoindre la zone euro et s’attend à être conforme lorsque l’euro sera adopté, malgré d’éventuelles pressions inflationnistes au fur et à mesure qu’elle converge avec les économies les plus riches de la zone euro.

La Bulgarie est l’un des États de l’UE les moins endettés. Son déficit budgétaire n’était que de 3% de la production économique l’année dernière, malgré l’augmentation des dépenses pour réduire l’impact du coronavirus sur les emplois et les entreprises. (Reportage de Tsvetelia Tsolova, édité par Nick Zieminski)

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