«Je me bats pour le droit à la vie paisible»


EXCLUSIVITÉ D’ENTREVUE – Le chef de l’État défend son bilan sur la sécurité et affiche sa détermination à «faire reculer la délinquance partout».

Le pays est le théâtre d’affrontements, de règlements de comptes et de faits divers. Depuis quatre ans ces violences, qui ciblent aussi la police, ne cessent d’augmenter. Pensez-vous, comme votre ministre de l’Intérieur, que la France est menacée d’ensauvagement?

Dépassons le débat sémantique, nous avons trop souvent le chic pour passer des semaines à polémiquer sur des mots. Celui d’ensauvagement a été d’abord utilisé par l’extrême-droite; en d’autres temps, mon ami Jean-Pierre Chevènement avait, lui, parlé de «Sauvageons». La réalité est que, depuis 2017, si la France connaît une baisse entre 18 et 25% des vols avec violences, cambriolages et des vols de véhicules, elle doit faire face, c’est vrai, à une forte augmentation des violences sur les personnes . Mettons un peu à part le rebond de 38% des violences intrafamiliales et des violences sexuelles, clairement dû à la salutaire libération de la parole des victimes et à la mobilisation des forces de l’ordre. Il reste la progression des

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