Impôts et loi sur les soins abordables



1 adulte

2 adultes

3+ Adultes

2014

1% AGI/95$

1% AGI/190 $

1% AGI/285 $

2015

2% AGI/325 $

2% AGI/$650

2% AGI/975$

2016 +

2,5 % AGI/695 $

2,5 % AGI/1 390 $

2,5 % AGI/2 085 $

Les pénalités fiscales pour non-respect du mandat individuel ont permis au gouvernement de lever 4 milliards de dollars en 2018, dernière année de son entrée en vigueur.

Du côté des employeurs, les entreprises de 50 employés ou plus devaient payer 2 000 $ (non déductibles et indexés sur l’inflation) par employé à temps plein pour ne pas offrir de couverture santé. Ces frais ont été augmentés graduellement depuis 2015 et s’élèvent maintenant à 2 700 $ pour 2021. C’est ce qu’on appelle le paiement à responsabilité partagée de l’employeur.

Adoptée en décembre 2017, la loi sur les réductions d’impôt et l’emploi prévoyait l’abrogation permanente de la disposition relative au mandat individuel de la loi sur les soins abordables, à compter de l’année d’imposition 2019.

Abrogations supplémentaires des taxes ACA

Trois dispositions supplémentaires, la taxe Cadillac, la taxe sur les dispositifs médicaux et les frais des assureurs-maladie, ont été abrogées dans le cadre de la résolution des dépenses continues à court terme appelée Loi sur les crédits supplémentaires consolidés, qui a été adoptée en décembre 2019.

Ces taxes clés ont généré des revenus considérables, bien plus que les pénalités de mandat individuel, pour que le gouvernement compense partiellement les coûts supplémentaires encourus en raison de l’ACA. Voici où en sont ces articles en 2021.

Taxe Cadillac

La taxe Cadillac était une taxe de 40 % sur l’assurance maladie émise par l’employeur qui dépassait certains seuils. Les régimes d’assurance-maladie haut de gamme touchés par la taxe Cadillac étaient ceux au 85e centile ou au-dessus des prestations d’assurance-maladie (environ 11 200 $ pour une couverture individuelle ou 30 100 $ pour une couverture familiale).

L’intention derrière la taxe était de décourager l’utilisation inutile ou déraisonnable des services médicaux par les personnes bénéficiant d’une couverture d’assurance-maladie généreuse. Sans surprise, il n’était pas populaire auprès des grands employeurs, des défenseurs des patients, des syndicats ou des entreprises de soins de santé, dont beaucoup se sont regroupés pour créer l’Alliance pour combattre les 40.

Le Comité mixte sur la fiscalité a estimé que l’abrogation de la taxe Cadillac réduirait les revenus du gouvernement de 197 milliards de dollars au cours des 10 prochaines années.

La taxe a été retardée à deux reprises avant d’être abrogée. En 2015, le Congrès a reporté la mise en œuvre de la taxe Cadillac de 2018 à 2020. En 2018, elle a de nouveau été reportée jusqu’en 2022. En décembre 2019, elle a été officiellement abrogée à compter de l’année d’imposition 2020.

Frais d’assureur-maladie

Les frais annuels des prestataires d’assurance-maladie et la taxe sur les dispositifs médicaux étaient tous deux destinés à aider à financer l’expansion de la couverture d’assurance-maladie de l’ACA et à récupérer certains des avantages que ces industries recevraient en ayant une population plus large avec une couverture-maladie.

Les frais de l’assureur-maladie s’appliquent aux régimes médicaux, dentaires et visuels assurés. Il est basé sur la part de marché d’un assureur-maladie dans l’industrie. Il est entré en vigueur en 2014, mais a été suspendu pour 2017 et 2019, bien qu’il ait continué à s’appliquer pour l’année civile 2018. Il s’appliquait également pour l’année civile 2020 mais a été abrogé en 2021.

Taxe sur les dispositifs médicaux

La taxe sur les dispositifs médicaux n’a pas réussi à réduire les coûts des soins de santé pour les consommateurs, mais a augmenté les coûts et les charges pour le secteur de la santé dans son ensemble. La taxe sur les dispositifs médicaux était une taxe d’accise de 2,3 % sur le prix des dispositifs médicaux vendus aux États-Unis. Il y avait un soutien bipartite en faveur de l’abrogation permanente de la taxe sur les dispositifs médicaux.

L’impact sur l’industrie des dispositifs médicaux a été considérable. Entre 2013 et 2015, 29 000 emplois ont été perdus dans l’industrie des dispositifs médicaux, dont 22 000 étaient estimés uniquement à cause de la taxe. Les entreprises de dispositifs médicaux ont reporté leurs investissements dans la recherche et le développement (R&D) : 85 % des entreprises du secteur ont déclaré qu’elles rétabliraient les investissements en R&D précédemment abandonnés lorsque la taxe serait abrogée définitivement.

Il était en vigueur de 2013 à 2015, mais a été suspendu par le Congrès de 2016 à 2019, avant d’être abrogé définitivement pour l’année d’imposition 2020. Le Comité mixte sur la fiscalité estime que l’abrogation de la taxe sur les dispositifs médicaux et les frais des assureurs-maladie réduiront les revenus du gouvernement de 151 milliards de dollars au cours des 10 prochaines années.

Le Congrès a abrogé trois taxes ACA importantes en décembre 2019 – la taxe Cadillac, les frais d’assurance maladie et la taxe sur les dispositifs médicaux – dans la Loi sur les crédits supplémentaires consolidés. Diverses autres dispositions ont été abrogées dans la loi sur les réductions d’impôt et l’emploi en 2017 et la loi CARES en 2020.

Impôts ACA qui ont survécu

Impôt Seuil de Déduction Médicale

L’ACA a apporté avec elle une taxe de 15 milliards de dollars sur les personnes qui prennent une déduction basée sur des factures médicales élevées. L’ancien seuil de dépenses médicales déductibles dépassant 7,5 % de l’AGI a été remplacé par un seuil de 10 % de 2013 à 2016. Les Américains âgés de 65 ans et plus étaient exonérés de ce seuil plus élevé. La loi sur les réductions d’impôt et l’emploi a rétabli l’ancien seuil de 7,5% de l’AGI pour les exercices d’imposition 2017 et 2018. La loi sur les crédits consolidés supplémentaires de décembre 2019 a également prolongé le seuil inférieur de 7,5 % de l’AGI pour les exercices d’imposition 2019 et 2020.

Capuchons des comptes d’épargne santé

L’ACA a imposé une limite de cotisation annuelle aux comptes d’épargne-santé, qui pour l’année d’imposition 2021 est de 3 600 $ (passant à 3 650 $ en 2022) pour la couverture individuelle et de 7 200 $ (7 300 $ en 2022) pour la couverture familiale. La limite des comptes de dépenses flexibles (FSA) est de 2 750 $ pour l’année d’imposition 2021 et de 2 850 $ pour 2022.

Taxe sur les armoires à pharmacie

Une taxe ACA estimée à 5 milliards de dollars, appelée taxe sur les armoires à pharmacie, a également souligné que les adultes américains ne pouvaient pas utiliser les HSA, les FSA ou les dollars de remboursement de la santé avant impôt pour acheter des médicaments en vente libre sans ordonnance. Cette disposition a été abrogée définitivement à compter de l’année d’imposition 2020 dans le cadre de la loi CARES. Certains médicaments et produits en vente libre, ainsi que des produits de soins menstruels, sont désormais éligibles au remboursement HSA et FSA sans ordonnance.

Taxe de bronzage en salle

Cette taxe, entrée en vigueur en juillet 2010, imposait une taxe d’accise de 10 % sur les salons de bronzage intérieurs américains. Alors qu’on s’attendait à ce qu’elle rapporte 1 milliard de dollars de nouvelles recettes fiscales au cours des quatre premières années, la taxe a depuis été considérée comme un échec, recueillant un peu plus de 367 millions de dollars au cours de ses quatre premières années. Cela a également contribué à la disparition de l’industrie des salons de bronzage en salle, que les partisans de la disposition comptent toujours comme une victoire en matière de santé publique. La taxe est toujours en vigueur en 2021.

Taxe d’assurance-maladie

La surtaxe de 0,9% de Medicare appliquée aux salaires et aux revenus d’un travail indépendant de plus de 200 000 $ pour les particuliers et de 250 000 $ pour les couples mariés n’est pas affectée par les suspensions et les abrogations ultérieures, car il serait impopulaire d’abroger un impôt supplémentaire sur les hauts revenus qui finance Medicare.

Impôt sur le revenu net de placement

L’impôt ACA de 3,8% sur les revenus nets d’investissement s’applique aux contribuables non constitués en société (essentiellement les particuliers, les successions et certaines fiducies) qui ont un revenu brut ajusté modifié (MAGI) supérieur à ces niveaux de revenu annuel :

  • 250 000 $ dans le cas des contribuables mariés produisant une déclaration conjointe ou d’un conjoint survivant
  • 125 000 $ dans le cas d’un contribuable marié produisant séparément
  • 250 000 $ pour un veuf ou un veuf admissible avec un enfant à charge
  • 200 000 $ pour tous les autres, sauf les successions et les fiducies, où le seuil est égal au montant le plus élevé auquel le taux d’imposition maximal commence

Ces taux ne sont pas indexés sur l’inflation. La taxe est toujours en vigueur en 2021.

La ligne de fond

Les gens ne s’en rendent peut-être pas compte, mais au milieu de toute la controverse sur la façon dont l’ACA a été déployée, un trésor d’impôts qui en a résulté a depuis considérablement affecté la vie financière de nombreux Américains. Tant que l’ACA reste la loi, assurez-vous de consulter un fiscaliste pour minimiser tout préjudice financier.

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