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ICYMI : éditorial du sénateur Cruz dans le Wall Street Journal : « En cas d’urgence, ne brisez pas le 14e amendement »


WASHINGTON DC – Le sénateur américain Ted Cruz (R-Texas), membre du Comité judiciaire du Sénat et membre de rang du Sous-comité sur la Constitution, a écrit un éditorial contre la théorie selon laquelle le président Biden peut utiliser la section 4 du 14e Amendement à la Constitution américaine pour contourner le Congrès afin de s’attaquer au plafond de la dette.

L’éditorial a été publié dans le Wall Street Journal et peut être lu ici.

Dans l’article, le sénateur Cruz a écrit :

«Le président Obama – qui, comme M. Biden, a dû se battre avec le Congrès au sujet du plafond de la dette – a refusé d’adopter cette théorie constitutionnelle marginale et s’est plutôt engagé dans le dur travail de négociation et de compromis. Et M. Biden, alors vice-président, a mené les discussions qui ont abouti à la loi sur le contrôle budgétaire, qui était la dernière restriction budgétaire importante que nous ayons vue. Plutôt que de faire des voyages internationaux avec une échéance de plafond de la dette imminente, M. Biden devrait suivre son propre exemple, retrousser ses manches et s’asseoir à la table des négociations.

Lire le texte ci-dessous:

Imaginez ce scénario : l’Amérique, aux prises avec des dettes et des déficits massifs après une période d’inflation importante, se retrouve obligée d’assurer à ses créanciers qu’elle peut néanmoins honorer ses obligations financières et qu’elle le fera. C’était la réalité en 1868 et c’est la réalité aujourd’hui. Pourtant, la solution proposée par certains à gauche pour notre débâcle budgétaire actuelle cannibaliserait l’assurance constitutionnelle que le Congrès a ratifiée il y a près d’un siècle et demi.

En 1868, l’Amérique venait de conclure une guerre civile sanglante et coûteuse. À la suite de la victoire de l’Union, Washington a souhaité préciser qu’il honorerait ses propres obligations mais pas celles que la Confédération avait contractées. Cela avait du sens. Pourquoi paierions-nous l’Angleterre, la France et d’autres créanciers pour leurs efforts pour financer une rébellion ? Cette promesse de payer les dettes américaines a été consignée dans la section 4 du 14e amendement, qui établissait la validité de la dette publique américaine.

Aujourd’hui, les créanciers ont besoin de la même assurance après que les dépenses incontrôlables de plusieurs administrations aient laissé les États-Unis avec une dette stupéfiante, d’autant plus que nous approchons du plafond de crédit fixé par le Congrès, ou «plafond de la dette».

Le président Biden doit faire face à cette crise budgétaire, mais certaines des « solutions » proposées par son parti étirent la Constitution jusqu’à son point de rupture.

Lisez le reste de l’éditorial ici.

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