Guillaume Peltier propose une augmentation de 20% des salaires


Cette mesure ne coûterait pas, selon Guillaume Peltier, « pas un centime de plus », assure le vice-président délégué des Républicains.

Il souhaite « une rupture radicale avec le macronisme ». Dans une interview accordée au JDD, le vice-président délégué des Républicains, Guillaume Peltier, propose d’augmenter les salaires de 20% en cas de victoire de la droite à la présidentielle 2022.

« Je propose de créer un choc de pouvoir d’achat en supprimant toutes les cotisations sociales, pour les salariés comme pour les employeurs. Chaque Français verra son salaire brut devenir son salaire net: un Français qui gagne 1700 euros net passera ainsi à 2200 euros net « , détaille ce soutien de Xavier Bertrand qu’il estime » aujourd’hui le mieux placé pour faire gagner la droite « .

« Révolution »

Cette mesure ne coûterait pas, selon Guillaume Peltier, « pas un centime de plus ». « Les 490 milliards d’euros de la protection sociale seront intégralement financés par un micro-prélèvement de 2% sur les transactions financières et les paiements électroniques, qui rapporterait 540 milliards d’euros par un État », affirme-t- il, évoquant « une révolution pour les milieux de cordée et les travailleurs de première ligne, dont les salaires sont trop bas ».

En même temps, ce dernier prône une « règle d’or budgétaire » de « zéro déficit à l’horizon 2030 ». « Nous réduirons de 100 milliards d’euros les dépenses publiques », notamment avec la mise en place d’une carte vitale biométrique « pour lutter contre les fraudes sociales ». Il envisage aussi d’économiser 15 milliards sur « les retraites et les abus des arrêts maladie » et « 10 milliards sur l’immigration ».

«L’inverse d’Emmanuel Macron»

Concernant les retraites, Guillaume Peltier veut que « chacun cotise quarante-quatre ans sans âge légal couperet », avec une décote pour les métiers pénibles. Sur l’immigration, il propose d’organiser un référendum important sur cinq questions, « dont la suspension de l’immigration – à l’exception des réfugiés politiques et des étudiants – et le conditionnement de l’accès aux aides sociales à cinq années de travail et de résidence en France « .

A « l’inverse d’Emmanuel Macron », cet ancien proche de Philippe de Villiers estime qu’il faut à la France « un président courageux, venu des provinces ». Lui-même promet d’être « au service de notre futur candidat ».

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