Forains, circassiens, autocaristes, chauffeurs VTC, pourquoi ils manifestent


Autocaristes, VTC, forains et circassiens manifestent en Ile-de-France pour réclamer des aides et un traitement équivalent aux autres professions du tourisme, du transport, du loisir et du commerce.

Ils se sont intéressés comme des oubliés de la crise. Ce lundi, autocaristes, chauffeurs de VTC, forains et les professionnels du cirque ont décidé de manifester en Île-de-France pour réclamer des aides leur permettant de mieux faire face à la crise.

Ces professionnels, qui font partie à part entière des secteurs du divertissement, du tourisme et du transport, se sentent néanmoins négligés par les mesures gouvernementales par rapport à des branches comme la musique, le cinéma, les théâtres, les parcs d’attraction, l ‘hotellerie-restauration, le ferroviaire ou l’aérien. Un point sur leurs demandes et les lieux de mobilisation.

A l’appel du Collectif des autocaristes indépendants, les autocaristes organisent ce lundi 12 octobre un rassemblement à Paris entre la Porte Dauphine et la Place du Maréchal de Lattre de Tassigny. Le collectif estime que 300 autocars seront présentés.

Ils doivent être reçus par le Premier ministre pour obtenir plus que ce que propose déjà le plan de relance du secteur du tourisme annoncé par Jean Castex. Ils réclament un prolongement du chômage partiel jusqu’à 2021, des aides pour couvrir les frais généraux et une prolongation des rapports des crédits-baux jusqu’à deux ans.

« Il y a déjà des faillites, des entreprises dont on saisit les cars, on vient les chercher dans leurs cour, ça commence malheureusement », alerte Antonio Faria, mécène de Monddia France, au micro de France Bleue.

Les chauffeurs de VTC se sont donnés rendez-vous dès 10 heures devant le ministère de l’Économie et des Finances à Bercy dans le 12e arrondissement de Paris. Comme les caristes, ils organisent un rassemblement statique et promettent « beaucoup de pollution sonore ». Entre 1000 et 1500 chauffeurs sont attendus. Des « actions surprises sur le périphérique ou ailleurs » sont également évoquées par les organisateurs.

Les chauffeurs de VTC estiment « encore trop insuffisant » le fond de solidarité mis en place par le gouvernement. Ils seront reçus mercredi 14 par le directeur de cabinet d’Alain Griset, ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance.

  • Les forains et les circassiens

Forains et circassiens se sont donnés rendez-vous ce matin à Etampes (Essonne). Le convoi d’une cinqauntaine de camions convergera jusqu’au cour de Vincennes dans une opération escargot. Des opérations sont également organisées à Rouen, Lyon, Châlons-en-Champagne, Vannes, Marseille, Bordeaux, Orléans, Arras et Lille.

Mais pour écouter leurs revendications, il n’a aucun ministère. La Fédération des forains de France dénonce entre autre cette inégalité de traitement avec les autres secteurs d’activité.

Sur un sentiment de traitement différent des entreprises de loisir sédentaires. On demande un ministère de tutelle avec un vrai interlocuteur », explique Xavier Saguet, vice-président de la fédération des forains à RMC.

« Les fêtes foraines s’annulent les unes à la suite des autres et quand elles ouvrent la jauge est à 1000 personnes […] c’est 85% de moins. Cela alors que dans les parcs d’attraction ou dans les rues commerçantes il n’y a aucune jauge, c’est deux poids deux mesures « , dénonce Normann Bruch, représentant de la Fédération des forains de France. Il réclame » une indemnisation équivalente à la perte du chiffre d’affaires « .

Laisser un commentaire