Est-il important que le PDG de Goldman Sach, David Solomon, soit « trop idiot » pour diriger le géant de Wall Street ? – Le temps irlandais
David Solomon est-il trop con pour diriger Goldman Sachs ?
C’était le titre d’un récent article du New York Magazine, et beaucoup à Wall Street réfléchissent à la question suite à un article qui pourrait poliment être qualifié de peu flatteur. L’atmosphère chez Goldman serait plus toxique aujourd’hui que lors de la crise financière mondiale, lorsque l’entreprise était décrite par Matt Taibbi, alors écrivain de Rolling Stone, comme un « grand calmar vampire enroulé autour du visage de l’humanité ».
Si tel est le cas, Salomon pourrait être irrité que sa personnalité abrasive soit considérée par les mutins comme un problème plus grave que la destruction de l’économie mondiale. Malgré les récents malheurs, le bilan de Solomon depuis qu’il a pris la barre en 2018 peut être défendu, a affirmé la semaine dernière l’ancien analyste du Credit Suisse, Rupak Ghose, dans un article du Financial Times.
Il a cité la croissance de la valeur comptable, des parts de marché solides et une gestion des risques « de premier ordre », des paramètres qui se reflètent dans le gain de près de 50 % des actions de Goldman depuis que Solomon a pris les rênes. L’indice KBW des banques américaines est en baisse de plus de 20 pour cent sur la même période.
[ Goldman Sachs’ CEO is stuck. Can he survive? ]
À l’exception de Morgan Stanley, les actions Goldman ont surperformé toutes les autres grandes banques américaines. Pour répondre à la question initiale : oui, suggère Ghose, vous pouvez vous permettre d’être un peu con si vous avez de très bonnes performances.