Effet de septembre



Quel est l’effet de septembre ?

L’effet septembre fait référence à des rendements boursiers historiquement faibles pour le mois de septembre. Il existe un cas statistique pour l’effet septembre selon la période analysée, mais une grande partie de la théorie est anecdotique. Il est généralement admis que les investisseurs reviennent des vacances d’été en septembre prêts à accumuler des gains ainsi que des pertes fiscales avant la fin de l’année. Il existe également une croyance selon laquelle les investisseurs individuels liquident leurs actions jusqu’en septembre pour compenser les frais de scolarité des enfants. Comme pour de nombreux autres effets de calendrier, l’effet de septembre est considéré comme une bizarrerie historique dans les données plutôt que comme un effet avec une relation causale.

Comprendre l’effet septembre

L’effet septembre est réel dans le sens où une analyse des données de marché – le plus souvent le Dow Jones Industrial Average (DJIA) – montre que septembre est le seul mois calendaire avec un rendement négatif sur les 100 dernières années. Cependant, l’effet n’est pas écrasant et, plus important encore, n’est pas prédictif dans un sens utile. Si un individu avait parié contre septembre au cours des 100 dernières années, cet individu aurait réalisé un profit global. Si l’investisseur n’avait fait ce pari qu’en 2014, par exemple, cet investisseur aurait perdu de l’argent.

L’effet octobre

Comme l’effet d’octobre avant lui, l’effet de septembre est une anomalie du marché plutôt qu’un événement avec une relation causale. En fait, l’ensemble de données sur 100 ans d’octobre est positif bien qu’il s’agisse du mois de la panique de 1907, du mardi noir, du jeudi et du lundi en 1929 et du lundi noir en 1987. Le mois de septembre a connu autant de turbulences sur les marchés qu’octobre. C’était le mois où le Black Friday original s’est produit en 1869, et deux baisses substantielles d’une journée se sont produites dans le DJIA en 2001 après le 11 septembre et en 2008 alors que la crise des subprimes s’intensifiait.

Cependant, selon Market Realist, l’effet s’est dissipé ces dernières années. Au cours des 25 dernières années, pour le S&P 500, le rendement mensuel moyen pour septembre est d’environ -0,4 % alors que le rendement mensuel médian est positif. De plus, des baisses importantes et fréquentes ne se sont pas produites en septembre aussi souvent qu’avant 1990. Une explication est que les investisseurs ont réagi par « prépositionnement » ; c’est-à-dire vendre des actions en août.

Explications de l’effet septembre

L’effet de septembre n’est pas limité aux actions américaines mais est associé aux marchés du monde entier. Certains analystes considèrent que l’effet négatif sur les marchés est attribuable à un biais comportemental saisonnier, car les investisseurs modifient leurs portefeuilles à la fin de l’été pour encaisser. Une autre raison pourrait être que la plupart des fonds communs de placement encaissent leurs avoirs pour récolter des pertes fiscales.

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