direction les quarts, les Bleus font le travail contre l’Iran


Élohim Prandi. Laurent THEOPHILE / Panoramique / PANORAMIQUE

Sans forcer son talent, l’équipe de France a pris le meilleur sur l’Iran (41-29) et elle est assurée de jouer les quarts de finale avant même de défier l’Espagne dimanche.

À vaincre sans périls, la France a triomphé sans gloire ce vendredi face à la modeste équipe iranienne, qui avait déjà subi les foudres de l’Espagne (35-22) et de la Slovénie (38-21) lors de ce Championnat du monde . Une victoire nécessaire pour entretenir la dynamique bleue dans cette compétition, mais qui ne l’était plus pour se qualifier pour les quarts de finale étant donné le succès, plus tôt dans la journée, de l’Espagne sur la Slovénie (31-26) , synonyme de ticket pour le grand huit pour le tandem franco-ibérique.

Le début de match était symptomatique du manque d’envie des champions olympiques en titre, appliqué en attaque mais sans intensité en défense. Ce dont profitaient les Iraniens pour se mettre en valeur en attaque sur de beaux mouvements, et quelques beaux tirs – notamment d’Oraei – venant foudroyer un Rémi Desbonnet pourtant efficace au relais d’un Vincent Gérard laissé au repos après sa manifestation face au Monténégro il y a deux jours. Si bien qu’il fallait attendre la 12e minute de jeu pour voir les Français prendre enfin deux buts d’avance (9-7). Et jamais l’écart n’allait excéder les quatre unités en faveur des Bleus, malgré la nouvelle bonne entrée de Melvyn Richardson au poste d’arrière droit, qui tentait de dynamiser les troupes assoupies. Mais quand même devant le tableau d’affichage à la pause (18-14).

La première de Bolzinger, Briet homme du match

Et fidèle à sa bonne habitude depuis le début du Mondial, la France repartait très fort en seconde période en infligeant un 4-0 aux Iraniens, assommés pour le compte (22-14, 35e). Le sélectionneur hexagonal Guillaume Gille pouvait dès lors faire une gestion sereine de son effectif, lançant même le jeune gardien Charles Bolzinger (22 ans) pour le premier match de sa carrière dans un Championnat du monde. L’écart, lui, continuait de grandir pour atteindre, puis dépasser les 10 unités, sous l’impulsion d’un Nicolas Tournat parfait au tir (6 sur 6) et un Thibaud Briet très en jambes (6 mais également, et élu homme du match). Laissés en tribunes, Nikola Karabatic et Dika Mem pouvaient avoir le sourire en voyant Elohim Prandi finir le match en expédiant quelques missiles dans le but adverse. Au coup de sifflet final, l’addition s’élève à un 41-29 somme toute logique, même si les Bleus n’ont pas forcé en défense. Dimanche, les Bleus passeront un test d’envergure face à l’Espagne, avec pour seul enjeu de finir premier de ce groupe en vue des quarts trois jours plus tard.

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