Dimanche des fleurs et souvenir de la Première Guerre mondiale
Le dimanche avant le vendredi saint est célébré par l’église chrétienne comme le dimanche des Rameaux.
Dans le sud du Pays de Galles, c’était, et dans une certaine mesure, c’est toujours connu sous le nom de dimanche des fleurs – un jour où les familles se souvenaient et honoraient leurs proches en déposant des fleurs sur leurs tombes.
Un article du Argus en 1917, a expliqué comment les enfants des écoles Clytha et St Woolos s’occupaient des tombes de soldats morts sur place et enterrés au cimetière St Woolos mais qui n’avaient pas de parents à proximité. Inspirés par cela, les membres de la branche Gwent de la Western Front Association ont célébré cette année le dimanche des fleurs en déposant des fleurs à St Woolos sur les tombes de plusieurs hommes et femmes dont la vie a été enlevée pendant la Première Guerre mondiale.
Il s’agissait notamment du lieutenant George Grattan, 30 ans, du Royal Flying Corps.
George Grattan
M. Grattan avait travaillé au Lyceum Theatre Newport puis au Tonypandy Cinema avant de rejoindre le RFC 1917.
Le 4 mars, il volait en formation avec un autre avion lors d’un vol d’entraînement depuis sa base à Upavon lorsque les ailes des deux avions se sont écrasées, les envoyant tous deux plonger au sol et tuant les deux pilotes. Bien qu’il ait droit à une pierre tombale de la Commonwealth War Graves Commission, il est commémoré sur une pierre choisie par la famille.
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La tombe de George Grattan à St Woolos, Newport
La pierre tombale de la Commonwealth War Graves Commission du sergent Albert Hood, South Wales Borderers, se trouve dans le terrain familial.
Il a été le premier soldat local à être enterré à St Woolos pendant la Grande Guerre et une foule immense a jalonné le parcours de son cortège funèbre.
La tombe de George Grattan à St Woolos, Newport
Il avait pris part à une bataille dans le village de Gheluvelt en Belgique en octobre 1914, au cours de laquelle les South Wales Borderers avaient joué un rôle majeur pour empêcher les Allemands de s’emparer des ports de la Manche.
Ayant été grièvement blessé, il fut ramené en Grande-Bretagne mais mourut à l’hôpital de Londres le 7 janvier 1915. Tragiquement, son frère aîné Charles fut tué à Gallipoli en août 1915 et son jeune frère Ernest à Loos en France en septembre. Les deux sont commémorés sur la tombe de la famille.
La tombe a été récemment restaurée avec amour par des travailleurs de la Commonwealth War Graves Commission.
Groupe de tombes de guerre avec des fleurs déposées par des membres de Gwent WFA
Parmi les victimes féminines de la guerre qui gisent à St Woolos se trouve Florence Johnstone.
Florence Johnstone. Photo gracieuseté de sa famille
Son frère avait été tué à Loos en 1915. L’année suivante, elle quitta son domicile de Newport pour travailler dans une usine de munitions à Coventry.
Le 5 février 1918, un fusible qu’elle manipulait a explosé, la tuant sur le coup.
En tant que civile, elle n’avait pas droit à la tombe de guerre, mais est enregistrée sur la pierre tombale de la famille comme ayant été tuée au service de la guerre. La pierre tombale était posée à plat sur le sol avec son inscription masquée mais a été récemment soulevée et restaurée avec l’aide de la Western Front Association grâce au soutien financier de la Loterie nationale.
La tombe de Florence Johnstone à St Woolos, Newport