Des magistrats italiens émettent un mandat d’arrêt contre un grand-père accusé d’avoir kidnappé un garçon israélien qui a survécu à la catastrophe du téléphérique
Les magistrats italiens ont émis un mandat d’arrêt international sur des accusations d’enlèvement contre le grand-père d’un garçon israélien qui était le seul survivant d’une catastrophe de téléphérique en mai.
Points clés:
- Shmuel Peleg aurait ramené le garçon en Israël sans le consentement de la tante paternelle avec laquelle il vivait
- Le mandat d’arrêt vise M. Peleg ainsi que Gabriel Abutbul Alon, qui l’aurait aidé
- Un tribunal israélien a décidé le mois dernier que le garçon devait être rendu à des parents en Italie
Alors qu’il rendait visite à l’enfant de six ans en Italie en septembre, son grand-père maternel, Shmuel Peleg, est venu le chercher et l’a ramené en Israël sans le consentement de la tante paternelle avec laquelle il vivait, déclenchant une bataille pour la garde entre les deux familles.
Le garçon, Eitan Biran, avait emménagé avec sa tante, Aya Biran, après la mort de ses parents, de son frère cadet et de 11 autres personnes dans l’accident du téléphérique dans le nord de l’Italie en mai.
Le mandat d’arrêt vise M. Peleg ainsi que Gabriel Abutbul Alon, qui l’aurait aidé avec le plan, selon le communiqué.
Les magistrats de la ville de Pavie, dans le nord du pays, ont demandé que les deux hommes soient extradés vers l’Italie une fois arrêtés, selon le communiqué.
La détermination de la famille maternelle à ramener le garçon en Israël pour que l’enfant puisse vivre avec elle est « à l’origine du plan criminel mené avec une claire préméditation et une organisation méticuleuse par les suspects », a-t-il déclaré.
L’ancienne épouse de M. Peleg, Esther Athen Cohen, fait également l’objet d’une enquête.
M. Peleg et M. Alon auraient conduit le garçon en Suisse, puis l’auraient emmené par avion à Tel Aviv en payant 42 000 euros (65 900 $) pour un avion privé.
Le mois dernier, un tribunal israélien a décidé que le garçon devait être rendu à des parents en Italie, où la tante avait obtenu des droits de tutelle. Il reste en Israël.
Contactés par Reuters, les avocats de la tante ont refusé de commenter.
La famille de M. Peleg a déclaré qu’elle n’avait reçu aucun mandat d’arrêt, refusant tout autre commentaire.
Un avocat de M. Alon n’a pas pu être immédiatement contacté pour commenter.
Reuters