Définition du taux de remboursement anticipé (TPC) conditionnel



Qu’est-ce qu’un taux de prépaiement conditionnel (TPC) ?

Un taux de remboursement anticipé conditionnel (TPC) est une estimation du pourcentage du principal d’un pool de prêts susceptible d’être remboursé prématurément. L’estimation est calculée sur la base d’un certain nombre de facteurs, tels que les taux de remboursement anticipé historiques pour les prêts antérieurs similaires à ceux du pool et les perspectives économiques futures. Ces calculs sont importants pour les investisseurs lorsqu’ils évaluent des actifs tels que des titres adossés à des créances hypothécaires ou d’autres ensembles de prêts titrisés.

Points clés à retenir

  • Un taux de remboursement anticipé conditionnel (CPR) estime le taux de remboursement anticipé probable pour un pool de prêts, tel qu’un titre adossé à une hypothèque.
  • Plus le CPR est élevé, plus les paiements anticipés sont attendus et moins l’investisseur est susceptible de recevoir d’intérêts au total. C’est ce qu’on appelle le risque de remboursement anticipé.
  • Le TPC est exprimé en pourcentage annuel, tandis que le taux de mortalité mensuel unique (SMM) mesure le risque de remboursement anticipé sur une base mensuelle.

Comment calculer les taux de remboursement anticipé conditionnels (CPR)

Le CPR peut être utilisé pour une variété de prêts. Les pools de prêts hypothécaires, de prêts étudiants et de titres pass-through utilisent tous le TPC comme estimation du remboursement anticipé. En règle générale, le TPC est exprimé en pourcentage annuel.

Par exemple, si un pool de prêts hypothécaires a un TPC de 8 %, cela suggère que 8 % du capital impayé du pool sera remboursé prématurément au cours d’une année donnée.

Le CPR aide les investisseurs à anticiper le risque de remboursement anticipé, c’est-à-dire le risque lié au remboursement prématuré du capital d’un titre productif de revenu.

En termes simples, lorsqu’un emprunteur rembourse une partie du principal de son prêt par anticipation, cette partie cesse de générer des intérêts et les investisseurs dans cette dette ne recevront plus de paiements d’intérêts. Le risque de remboursement anticipé est le plus répandu dans les titres à revenu fixe tels que les obligations remboursables par anticipation et les titres adossés à des créances hypothécaires (MBS).

Que vous dit la RCR ?

Plus le TPC est élevé, plus les débiteurs associés sont susceptibles de rembourser par anticipation leurs prêts rapidement.

Un taux de remboursement anticipé élevé signifie que les dettes associées au titre sont remboursées à un rythme plus rapide que le minimum requis. Bien que cela indique que l’investissement est moins risqué, puisque le montant dû est remboursé, cela signifie également que le rendement global de l’investissement est susceptible d’être inférieur.

Exemple d’utilisation de la RCP

Le CPR peut aider les investisseurs à évaluer le rendement probable d’un investissement et leur risque de remboursement anticipé, en particulier dans des conditions économiques changeantes.

Par exemple, en période de baisse des taux d’intérêt, les propriétaires remboursent souvent par anticipation leurs prêts hypothécaires pour les refinancer à un taux inférieur. Lorsque cela se produit, le titre adossé à une hypothèque dans lequel leur hypothèque est regroupée peut être remboursé plus tôt que prévu, le produit étant remis à l’investisseur. L’investisseur doit ensuite choisir un nouveau titre dans lequel investir, qui est susceptible d’avoir un taux de rendement inférieur puisque les taux d’intérêt ont globalement baissé depuis leur investissement initial.

Notez qu’il n’y a pas de risque de remboursement anticipé avec certains types de placements. Ceux-ci incluent les obligations d’entreprise non remboursables et les obligations du Trésor américain (obligations du Trésor), qui ne le permettent pas. En outre, les obligations hypothécaires adossées (CMO) et les obligations adossées à des créances (CDO), émises par le biais de banques d’investissement, peuvent être structurées de manière à réduire le risque de remboursement anticipé.

En outre, les investissements par emprunt associés à une tranche à risque plus élevé ont souvent une durée d’échéance plus longue que ceux d’une tranche à plus faible risque et comportent moins de risques d’être remboursés par anticipation.

Taux de mortalité mensuel unique (SMM) et TPC

En plus du CPR, qui exprime le risque de remboursement anticipé en termes annuels, les investisseurs peuvent consulter le taux de mortalité mensuel unique (SMM) d’un investissement. Le SMM est déterminé en prenant le paiement total de la dette dû et en le comparant aux montants réels reçus pour un mois donné. Il peut être converti en CPR et vice versa.

Supposons que l’encours total de la dette sur un titre adossé à une hypothèque soit de 1 million de dollars et que le paiement dû pour le mois soit de 100 000 $ pour tous les prêts hypothécaires associés. Mais lorsque les paiements sont reçus pour ce mois, le total réel est de 110 000 $. Cela se traduit par un SMM de 1% (0,01 x 1 000 000 $).

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