Définition des obligations de classe 3-6



Que sont les obligations de catégorie 3 à 6 ?

Les obligations des classes 3 à 6 tirent leur nom de leur classification des obligations, qui est déterminée par leur note d’investissement. Une note d’investissement est une note qui indique le niveau de risque d’une obligation municipale ou d’entreprise, ou la probabilité que l’obligation fasse défaut. Les cotes de crédit sont extrêmement importantes car elles traduisent le risque associé à l’achat d’une certaine obligation.

Points clés à retenir

  • Les obligations des classes 3 à 6 tirent leur nom de la classification des obligations, qui est déterminée par leur note d’investissement.
  • Les obligations de catégorie 3 à 6 sont l’une des nombreuses catégories d’obligations de qualité inférieure détenues par une compagnie d’assurance à titre de réserves.
  • Les obligations de classe 3 à 6 sont considérées comme le type d’obligations le plus risqué émis par les autorités de réglementation des assurances et sont plus susceptibles de faire défaut.

Comprendre les obligations des classes 3 à 6

L’Association nationale des commissaires aux assurances (NAIC), l’organisme de réglementation de normalisation régi par les organismes de réglementation des assurances de l’État, divise les obligations en différentes classes en fonction de leur qualité d’investissement. Les classes 1 et 2 sont considérées comme des obligations investment grade, qui sont les moins risquées ou les moins susceptibles de faire défaut. Les classes 3 à 6 sont considérées comme des obligations non-investment grade ; ils sont considérés comme un investissement de faible qualité car l’émetteur peut faire défaut. Les obligations de catégorie 6 sont le type d’obligations le plus risqué dans lequel investir.

Les obligations des classes 3 à 6 sont l’une des nombreuses classes d’obligations non-investment grade détenues par une compagnie d’assurance à titre de réserves. Les obligations de classe 3 à 6 sont considérées comme le type d’obligations le plus risqué émis par les autorités de réglementation des assurances et sont plus susceptibles de faire défaut.

Il existe de nombreux types d’obligations qui peuvent être classées dans la gamme d’obligations des classes 3 à 6. Par exemple, les obligations qui atteignent ou s’approchent de leur limite par défaut sont considérées comme des obligations de catégorie 6 et comportent un niveau de risque élevé.

Considérations particulières

Les analystes utilisent divers ratios pour déterminer la viabilité d’une compagnie d’assurance. Une analyse de base peut inclure un examen du pourcentage de chaque catégorie d’obligations par rapport au total des obligations de la société. Les portefeuilles obligataires robustes comportent moins de risques ; ils auront plus d’obligations de classe 1 et de classe 2. Voici des exemples de ratios obligataires :

Obligations non-investment grade (catégorie 3-6) aux obligations totales

Ce ratio montre la proportion du portefeuille d’obligations d’une entreprise à un plus grand risque de défaut et de non-performance par rapport à toutes les obligations.

Obligations de qualité inférieure à l’excédent et réserve de valorisation des actifs (AVR)

Ce ratio montre comment les obligations potentiellement non performantes se comparent aux réserves de l’entreprise.

Obligations de la classe 6 au total des obligations

Ce ratio montre la proportion du portefeuille d’une entreprise qui est considérée comme non performante ou proche du défaut.

Obligations et prêts hypothécaires de la catégorie 6 par rapport au total des obligations et prêts hypothécaires

Ce ratio montre à quel point les actifs obligataires et immobiliers d’une entreprise sont non performants.

En évaluant les catégories d’obligations dans lesquelles une compagnie d’assurance investit, les investisseurs peuvent comprendre les risques auxquels une entreprise peut être confrontée si le nombre de réclamations qu’elle reçoit augmente. Si une compagnie d’assurance n’est pas en mesure de respecter ses obligations, elle peut être considérée comme un assureur déprécié, et si elle est incapable d’améliorer ses finances lorsqu’elle est dépréciée, elle peut finalement faire faillite.

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