Définition de l’abandon et de la récupération



Qu’est-ce que l’abandon et la récupération ?

L’abandon et le sauvetage décrivent la confiscation d’un bien et la réclamation qui s’ensuit sur ce bien par une seconde partie. Les clauses de sauvetage et d’abandon se trouvent le plus souvent dans les contrats d’assurance maritime.

Points clés à retenir

  • L’abandon et le sauvetage décrivent la confiscation d’un bien et la réclamation qui s’ensuit sur ce bien par une seconde partie.
  • L’abandon et le sauvetage peuvent être ajoutés en tant que clause dans un contrat d’assurance, donnant à l’assureur la possibilité de réclamer légitimement un bien assuré qui a été détruit puis abandonné par ses propriétaires.
  • En cas de perte partielle et de sauvetage, l’assuré ne peut généralement pas abandonner la propriété et réclamer la pleine valeur.

Comprendre l’abandon et le sauvetage

Abandon et sauvetage est un terme qui peut apparaître assez fréquemment dans les contrats d’assurance. Lorsqu’une telle clause est présente, elle indique que l’assureur a la capacité de revendiquer de plein droit un bien assuré ou un bien qui a été détruit puis abandonné par ses propriétaires.

Pour que l’assureur récupère l’objet, le propriétaire doit d’abord exprimer par écrit une intention d’abandon. Une fois ce processus terminé, la compagnie d’assurance pourrait choisir de prendre pleinement possession du bien endommagé après avoir payé sa valeur assurée au preneur d’assurance.

La valeur de vente de la propriété peut dépasser le montant payé sur la réclamation, de sorte que les droits de récupération sont parfois légalement contestés par plusieurs parties.

Exemples d’abandon et de récupération

En assurance maritime, l’assuré a le droit d’abandonner le bien sous réserve d’acceptation par l’assureur. Si l’acceptation est accordée, l’assureur paie une perte totale, généralement le règlement maximum possible selon les termes de la police d’assurance, puis prend en charge le sauvetage en tant que propriétaire, quel que soit le montant reçu de sa vente ultérieure.

Les polices non maritimes interdisent généralement l’abandon par l’assuré et la revendication d’une perte totale. Cependant, les assureurs peuvent renoncer à cette condition dans des circonstances appropriées, si cela est justifié. Par exemple, si un navire coule et est jugé trop coûteux à récupérer, il peut être déclaré abandonné. L’assureur pourrait alors revendiquer les droits de propriété et de récupération sur le navire coulé.

Les progrès technologiques ont rendu possible et financièrement viable d’atteindre des épaves auparavant inaccessibles, ce qui a entraîné une augmentation des demandes de récupération.

Alternativement, la cargaison d’un navire peut être endommagée par un risque assuré, comme la foudre ou être emportée par-dessus bord, entraînant une perte totale de la cargaison. L’assuré dépose la réclamation et l’assureur règle la réclamation pour la perte totale.

L’assuré doit transférer tous les droits, la propriété et les intérêts de la cargaison endommagée à l’assureur, après quoi l’assureur devient propriétaire de la cargaison endommagée restante, ce qui est connu sous le nom de récupération. Le processus de transfert des droits de l’actif ou de la propriété endommagée est appelé subrogation.

Considérations particulières

En cas de perte partielle et de sauvetage, l’assuré ne peut réclamer que le montant de la perte ou des dommages subis, ce qui signifie qu’il ne peut abandonner la propriété et réclamer la pleine valeur.

Si l’assuré cède les restes de la propriété et que l’assureur accepte également d’accepter le sauvetage, la réclamation serait payée en totalité et l’assureur deviendrait le propriétaire du sauvetage. En cas de pertes totales nettes, l’assurance paierait intégralement, de sorte que l’assureur a droit au bénéfice du sauvetage.

Avec une perte totale sous-assurée, l’assuré ne serait pas entièrement couvert. Ils auraient droit au sauvetage, mais seulement dans la mesure où le paiement de la perte plus la valeur du sauvetage ne dépasse pas la totalité de la perte ou l’indemnité réelle.

Dans le cas d’une couverture complète, en revanche, la perte serait payée en totalité. Les assureurs deviennent les propriétaires absolus du sauvetage, le cas échéant, et le produit total de la vente leur appartient, même si le produit peut être supérieur au montant de la réclamation payée.

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