Définition de la société à capital de risque de travailleurs (LSVCC)



Qu’est-ce qu’une société de capital de risque de travailleurs (LSVCC) ?

Une société à capital de risque de travailleurs (SCVS) fait référence à une société créée par un syndicat canadien qui fournit exclusivement du capital de risque aux entreprises canadiennes. Les investisseurs peuvent acheter des parts de ces fonds comme ils le feraient pour des parts de fonds communs de placement.

Les SCRT sont parmi les plus importants fournisseurs de capital de risque et sont assujetties à la réglementation des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux.

Points clés à retenir

  • Une société à capital de risque de travailleurs (LSVCC) est une société de financement de capital de risque organisée par les syndicats qui s’adresse aux entreprises canadiennes.
  • Les investisseurs peuvent acheter des actions de SCRT comme ils le feraient avec des fonds communs de placement.
  • Ils sont parmi les plus importants fournisseurs de capital de risque aux petites et moyennes entreprises canadiennes.
  • Les SCRT ont été créées pour aider à stimuler la croissance et stimuler l’économie canadienne en investissant dans des startups et d’autres entreprises canadiennes.

Comment fonctionnent les sociétés à capital de risque de travailleurs

Les sociétés à capital de risque de travailleurs (LSVCC) sont parrainées par des syndicats ou d’autres organisations syndicales. L’idée d’une SCRT a été proposée pour la première fois en 1982 au Québec, alors en récession. La province avait besoin de capitaux dans les petites et moyennes entreprises, dont plusieurs faisaient faillite.

La Fédération du travail du Québec a suggéré de lancer le Fonds de solidarité pour attirer du capital de risque afin qu’il puisse être investi dans certaines petites entreprises de la province. Les SCRT se sont répandues dans tout le pays, devenant des véhicules d’investissement viables dans les années 1990, principalement en raison des allégements fiscaux et des crédits d’impôt que les investisseurs ont reçus du gouvernement.

Les sponsors de ces sociétés doivent être des syndicats, comme son nom l’indique. Les SCRT sont similaires aux sociétés de fonds communs de placement, ce qui signifie qu’elles collectent de l’argent auprès de plusieurs investisseurs. Mis en commun, ce capital est ensuite investi dans des petites et moyennes entreprises canadiennes, en particulier celles qui sont réputées à haut risque et à forte croissance. Comme indiqué ci-dessus, ces entités sont parmi les plus grands investisseurs en capital-risque du pays.

Les SCRT ont été créées pour aider à stimuler la croissance et stimuler l’économie canadienne en investissant dans des entreprises en démarrage et d’autres entreprises canadiennes, dont la plupart ne sont pas encore des sociétés ouvertes. Ils sont parmi les plus grands fournisseurs de capital-risque du pays. Les SCRT sont également appelées fonds d’investissement de travailleurs, bien que différentes provinces et territoires puissent les désigner par d’autres noms en fonction de leur propre législation.

Risques de LSVCC

Les LSVCC comportent leurs propres risques et avantages et ne conviennent pas à tous les investisseurs. Une chose à considérer est la période de détention, qui pour chacun de ces fonds est de huit ans. S’il est vendu avant cette date, l’investisseur doit payer des taxes et/ou des pénalités.

De même, toute personne intéressée à acheter des actions d’une SCRT doit tenir compte de sa tolérance au risque ainsi que de ses objectifs d’investissement globaux, de la même manière qu’elle le ferait lors de l’achat d’actions de société ou de fonds communs de placement. Un investisseur doit également peser les avantages fiscaux par rapport au taux de rendement global.

Certains universitaires et experts financiers ont critiqué les SCRT, affirmant qu’elles constituent un moyen inefficace de stimuler un secteur du capital-risque sain. Et les rendements de bon nombre de ces investissements ont été moins qu’impressionnants après la bulle Internet. Certaines des raisons de ces faibles rendements incluent les entreprises à haut risque, les gestionnaires inexpérimentés et l’intervention du gouvernement.

Considérations particulières

Il existe deux types de SCRT : les fonds réglementés par le gouvernement fédéral et ceux qui sont réglementés par chaque province ou territoire. Ces derniers sont soumis chacun aux règles et règlements de la juridiction dans laquelle ils sont enregistrés. C’est à cause des avantages fiscaux et des crédits accordés aux investisseurs. Mais il y a eu des changements au programme de crédit d’impôt concernant ces investissements.

Depuis l’année d’imposition 2017, les investisseurs ne reçoivent plus de crédit pour les investissements dans les SCRT qui sont enregistrés au fédéral.sePour les années d’imposition antérieures à cette période, les investisseurs reçoivent un crédit d’impôt de 5 % pour les actions achetées dans des SCRT fédérales. Les épargnants peuvent également recevoir un crédit d’impôt pouvant aller jusqu’à 15 % pour certaines SCRT enregistrées au niveau provincial sur leurs déclarations de revenus fédérales.

Ces crédits étaient plafonnés à des investissements allant jusqu’à 5 000 $ chaque année, avec un maximum de 750 $ en allégement fiscal. Les particuliers pouvaient également détenir des actions de SCRT dans leurs régimes enregistrés d’épargne-retraite (REER), ce qui leur offrait également un allégement fiscal. Plusieurs provinces et territoires canadiens offrent également leurs propres crédits d’impôt. L’Ontario, cependant, a supprimé son crédit pour l’année d’imposition 2012 et au-delà.sese

Les investisseurs canadiens ne peuvent plus recevoir de crédits d’impôt pour les SCRT enregistrées au fédéral pour les années d’imposition 2017 ou futures.

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