Définition de la sauvegarde



Qu’est-ce qu’une sauvegarde ?

Le terme sauvegarde fait généralement référence à la variation préjudiciable du rendement et du prix d’une obligation avant son émission par une entreprise. Ce terme est en fait le jargon utilisé par les investisseurs obligataires.

Le prix d’une obligation recule lorsqu’une entreprise trouve le titre plus coûteux ou moins lucratif à émettre qu’elle ne l’avait prévu. Une sauvegarde est généralement causée par un changement inattendu des taux d’intérêt.

Le mot « sauvegarde » est également utilisé pour décrire une transaction dans laquelle un investisseur vend une obligation pour en acheter une autre, ou il peut désigner une tendance des prix à court terme.

Points clés à retenir

  • Une sauvegarde est l’argot du trader pour une variation à la baisse du rendement, de l’écart ou du prix d’une obligation avant son émission.
  • Généralement causée par une variation des taux d’intérêt, une sauvegarde peut nuire aux efforts d’une entreprise pour lever des fonds grâce à l’émission d’obligations,
  • Pour compenser, les entreprises doivent augmenter le coupon de leur émission obligataire ou vendre leurs obligations avec une décote.
  • Le mot sauvegarde peut également décrire la vente d’une obligation à long terme pour faciliter l’achat d’une obligation à plus court terme afin de bénéficier des variations des taux d’intérêt.
  • Un renversement des prix à court terme sur les marchés dans son ensemble peut également être décrit comme une sauvegarde.

Comment fonctionnent les sauvegardes

Le terme sauvegarde est le jargon utilisé par les investisseurs obligataires. Sur le marché obligataire, une sauvegarde se produit lorsque les rendements augmentent et que les prix baissent. Un rendement est le rendement payé sur un investissement et est généralement exprimé comme le taux d’intérêt payé sur l’obligation. Lorsque les rendements des obligations augmentent, leur taux de rendement augmente. Cela signifie qu’effectivement plus d’argent est payé en intérêts par rapport au prix de l’obligation, qui diminue.

Par exemple, si les taux d’intérêt augmentent, les rendements requis sur la plupart des obligations augmentent avec eux. Cela oblige une entreprise à augmenter le coupon de son émission obligataire, ce qui augmente ses paiements d’intérêts. L’autre option consiste pour l’entreprise à vendre ses obligations à un prix inférieur et à réduire le montant des liquidités qu’elle obtient en émettant (vendant) les obligations.

En d’autres termes, l’émission obligataire est devenue plus chère. Cette augmentation du coût d’émission des titres, c’est-à-dire le spread, la différence entre le montant payé à l’émetteur d’un titre et le prix payé par l’investisseur pour ce titre, est la sauvegarde. Une sauvegarde endommage essentiellement les efforts d’une entreprise pour lever des fonds à investir dans des opérations ou d’autres aspects de l’entreprise.

Significations supplémentaires de la sauvegarde

Il existe plusieurs autres utilisations du terme sauvegarde sur le marché obligataire. Un négociant en obligations peut vendre une obligation, généralement avec une échéance plus longue, et utiliser le produit pour acheter une autre obligation, souvent avec une échéance plus courte. La transaction est appelée une sauvegarde. C’est une tactique souvent utilisée lorsque les taux d’intérêt à court terme sont plus favorables que ceux à long terme. L’obligation nouvellement acquise se traduit par un rendement plus favorable pour l’investisseur que celui qu’il a vendu.

Une tendance des prix à court terme sur un marché peut également être décrite comme une sauvegarde. Par exemple, supposons que le marché boursier évolue dans une direction haussière, c’est-à-dire que les cours des actions sont généralement à la hausse. Mais il peut y avoir une chance qu’il connaisse un bref retournement baissier avant de se retourner. Cette tendance de courte durée, qu’elle soit à la hausse ou à la baisse, est souvent appelée une sauvegarde.

Considérations particulières

Les obligations sont généralement moins risquées que les autres options d’investissement, surtout si elles sont bien notées par les principales agences de notation. Mais cela ne veut pas dire qu’ils ne comportent pas de risques. En effet, le portage d’obligations peut entraîner des pertes pour les investisseurs dans certaines situations, notamment sur le marché obligataire secondaire.

Les taux d’intérêt sont le principal facteur du prix d’une obligation et de son rendement. À mesure que les taux d’intérêt augmentent, les prix des obligations existantes baissent. Cela se produit parce que ces obligations plus anciennes paient moins d’intérêts que les obligations plus récentes émises aux taux d’intérêt actuels plus élevés : une obligation payant 3 % semble moins souhaitable lorsque le taux en vigueur a bondi à 3,5 %. Pour compenser sa baisse de paiement, le prix d’achat de l’ancienne obligation baisse, un peu comme la baisse de la BMW ou de l’iPhone de l’année dernière lors de la sortie du nouveau modèle. C’est ce qu’on appelle le risque de taux d’intérêt, ou risque de marché.

Le risque de taux d’intérêt et le risque d’opportunité augmentent tous les deux plus vous détenez une obligation longtemps ou plus l’échéance d’une obligation est longue. Plus la durée de votre obligation est longue, plus grandes sont les chances qu’une opportunité d’investissement plus intéressante se présente.

Les investisseurs qui achètent des obligations pour leurs paiements d’intérêts réguliers et ne les négocient pas sur le marché obligataire secondaire n’ont pas à s’inquiéter de la baisse du prix de leurs obligations. Mais ils sont confrontés à un problème légèrement différent, connu sous le nom de risque d’opportunité. Cela signifie qu’un investisseur qui achète une obligation à long terme risque d’engager de l’argent à un taux de rendement relativement faible si les taux d’intérêt et les rendements obligataires augmentent pour les nouvelles émissions.

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