Cult’Hebdo 16 mars 2022 | L’actualité culturelle des Pyrénées-Orientales


♦ La 36e édition du Festival de musique sacrée de Perpignan de retour au printemps

Festival de musique sacrée ; du 1er au 16 avril à Perpignan. Photo de Une « Les Métaboles » © Elsa Laurent. « Pour relier les 29 manifestations, l’envolera du sens et du rythme à chaque concert, rencontre, balade, ateliers, coup de projecteur… Les artistes, tous singuliers, donneront des couleurs éclatantes, originales et parfois étonnantes à ce festival printanier » , Élisabeth Dooms, directrice du Festival de musique sacrée.
À noter cette année, les musiciens de Bab Assalam et le circassien Sylvain Julien qui revisiteront lors du dernier jour le rituel des derviches tourneurs en une transe musicale originale.

Parmi « les incontournables » des soirées Florilège, la nuit du monde chantera l’Arménie spirituelle au plus près de l’émotion. Leonardo García Alarcón, chef à la renommée internationale et son ensemble Capella Mediterranea seront en concert à Perpignan pour la première fois. Pour clôturer l’édition 2022, Paul Agnew et les chanteurs des Arts Florissants, compagnons fidèles du festival, illumineront l’église des Dominicains de madrigaux sacrés. Parmi les inédits, le concert des Métaboles dirigé par Léo Warynski qui abordera il sera question « l’immatérialité, la transcendance et la grâce »

Lloyd Cole + Nicolas Loffrédo Dj Set ; le 24 mars (21h) au ElMediator – Perpignan.

Auteur-compositeur réputé, Lloyd Cole nous enchante depuis le début des années 80, époque où il étudiait la philosophie en parallèle de sa carrière florissante avec les Commotions. De nombreux albums à son actif : quatorze en tout et onze en solo dont le dernier en date est Normes (2012).

« Jouant souvent dans des petites salles, seul à la guitare acoustique, il aime la proximité qu’offre ce genre de lieux pour pouvoir interagir avec son public. C’est en solo ou en duo que vous pourriez entendre Lloyd Cole et, une fois n’est pas coutume, vous aurez le choix de danser ou de profiter du moment confortablement assis. Le concert embrassera l’ensemble de la carrière de l’artiste, de Rattlesnakes (1984) avec les Commotions, à Guesswork, nouvel album sorti en juillet 2019. »

cole lloyd

♦ Jazzèbre : Simone en concert à La Casa Musicale

Simone ; le 26 mars (20h30) à La Casa Musicale. Concert Jazzèbre dans le cadre de la semaine des droits des femmes.

« Le projet Simone est né de la rencontre et de l’envie de trois musiciennes compositrices aux univers singuliers, Sophie Bernado, Séverine Morfin et Tatiana Paris, d’initier un lieu d’échange et de création en résonance directe avec notre temps. Le #metoo a remué tous les milieux artistiques et amorcé une réflexion plus profonde sur ce qui se rejouait de notre société dans la forme et l’essence des œuvres créées aujourd’hui. »

« En tant que femmes et artistes, s’impose la nécessité d’être ensemble, d’écrire, de composer et de jouer. Accompagné de Mathieu Penot à la batterie. Simone propose une musique incandescente, puissante qui emporte loin… allant de la pop à l’expérimental en utilisant les matériaux sonores de la chanson, du spoken word, de l’écriture instrumentale ou de l’improvisation. Ses chansons prennent leurs racines dans les textes de la féministe Rita Segato, universitaire argentino-brésilienne reconnue pour sa contribution aux enjeux féministes. Simone célèbre, dans un tourbillon de sons, le goût de la liberté. »

♦ David Hare questionne le sens de la vie

Lucarne, David Hare-Claudia Stavisky ; les 26 mars (20h30) et 27 mars (18h) au théâtre de l’Archipel – Perpignan. Sur le texte du dramaturge anglais David Hare, Claudia Stavisky, metteuse en scène de La vie de Galilée donnée en 2020 à l’Archipel, revient à l’écriture contemporaine et à des destinées plus communes avec Lucarneune pièce où se manifeste la relation profonde, tendue, qui unit l’intime et le politique.

« La pièce de David Hare met en scène deux générations se retrouvant dans une tension extrême entre la victoire de l’argent et celle de l’humain, de la justice sociale. (…) Alors que la nuit s’assombrit, les frontières entre passé et présent s’estompent. Deux anciens amants s’affrontent sur ce qui les a unis et ce qui les sépare. Une réflexion sur le sens de la vie et de l’engagement menée en compagnie de trois excellents comédiens. »

Une heure avec David Hare ; le 24 mars (19h30) à l’Institut Jean Vigo. Conversation illustrée, animée par Jocelyn Dupont et Kees Bakker

« Dramaturge, scénariste, réalisateur… l’illustre Sir David Hare nous fait le plaisir de partager un moment de discussion autour de son travail pour le cinéma et la télévision. Son œuvre, aussi bien pour le théâtre que pour le cinéma, se caractérise par un fort engagement avec notre société contemporaine et son histoire : il ausculte son fonctionnement et ses institutions avec un regard critique et humaniste. Suite à la projection de Les heures (22 mars 19h30 à l’Institut) et à partir de quelques extraits de sa filmographie (Wetherby, Fatale, The Hours, The Reader, Page Eight, Collateral…), nous proposons une conversation libre et illustrée pour plonger dans son travail et ses « secrets » de scénariste… »

♦ La place des témoignages aux journées d’études au mémorial de Rivesaltes

Cette année, les Journées d’études ont pour objectif d’interroger les situations dans lesquelles les politiques publiques et les programmes d’action s’appuient sur ou prennent en compte des témoignages. « À travers les échanges proposés, nous avons poursuivi la réflexion menée au sein du Mémorial du Camp de Rivesaltes autour des témoignages, en s’intéressant à leurs usages et leurs liens avec l’État, les discours et les dispositifs publics. Il s’agira de mettre en lumière différents contextes : les attentats récents en France, la loi de mémoire historique en Espagne et les politiques éducatives relatives à la Shoah. »

Les Journées d’études se déroulent intégralement en ligne, sous forme de webinaires, en partenariat avec l’association Yahad-In Unum et l’Université de Perpignan – Via Domitia (UPVD). Programme complet ici.

Lundi 21 mars, 14h30. Ouverture des Journées d’études par Patrick Desbois, président de Yahad-In Unum, et Denis Peschanski, président du Conseil scientifique du Mémorial du Camp de Rivesaltes. Puis webinaire sur l’élaboration du cadre de la prise en charge et de l’indemnisation des victimes de terrorisme, avec Héloïse Cartron-Picart et Yohan Quistrebert. Inscription sur Zoom ici.

Mardi 22 mars, 14h30. « Récupérer » la Mémoire historique de la guerre d’Espagne ? Pluralité d’échelles et d’acteurs dans les politiques mémorielles en Espagne et en France depuis 1977, webinaire avec Nita Larroque et Anélie Prudor. Inscription sur Zoom ici.

Mercredi 23 mars, 14h30. Analyse réflexive des politiques éducatives en lien avec les derniers témoins de la Shoah par balle, webinaire avec Thibault Courcelle et Ygal Fijalkow. Inscription sur Zoom ici.

♦ Requiem de Mozart pour l’OSAR, et de Bach au Jazz pour l’ensemble de cuivres OSAR Brass

OSAR Laiton ; le 26 mars à 20h00, église sainte Marie, le Boulou. La ville du Boulou accueillera prochainement l’OSAR BRASS, un ensemble de cuivres fondé en 2020 par Bernard Salles Directeur Musical de l’Orchestre Symphonique d’Alénya Roussillon (OSAR). Cet ensemble est composé de 11 musiciens : trompettes, cors, trombones et tubas. Ils interpréteront un florilège de musiques allant de Bach à nos jours incluant des airs d’opéras, chants traditionnels, jazz et ragtimes ainsi que deux créations mondiales.

L’OSAR interprètera le Requiem de Mozart ; trois soirées qui se tiendront à Collioure (01/03), au Boulou (02/03) et à Prades (03/03). Cette production qui comporte 110 artistes sera dirigée par la création de Bernard Salles : » Les Sept paroles du Christ en Croix » ; une œuvre inspirée par le Dévot Christ de la cathédrale de Perpignan. La messe de Requiem en ré mineur (KV. 626) de Wolfgang Amadeus Mozart est l’une de ses dernières œuvres et sera achevée post-mortem par d’autres compositeurs.

♦ Prospective XXII, la semaine de la création musicale contemporaine au conservatoire de Perpignan

Du lundi mardi 22 au samedi 26 mars, au sein de l’auditorium John Cage, plusieurs concerts et conférences seront proposés dans le cadre de Prospective XXII ; une semaine dédiée à la création musicale contemporaine au conservatoire de Perpignan.

Quatre études sur Presque rien ; le 22 mars (19h30). Le chorégraphe et performeur franco-argentin Renaud Semper et la compositrice Lucie Prod’homme invitent à une exploration musicale et chorégraphique de l’infime, à l’intérieur du geste et de la matière, du tout petit battement à la minuscule palpitation.

Résonances ; le 23 mars (18h30). Un concert de l’ensemble Dynamis, une formation fondée en 1999 à Milan par des musiciens partageant une passion commune pour la modernité et la musique contemporaine.

La lyrique japonaise ; le 24 mars (18h30). Le public pourra retrouver le même Daniel Tosi dans son costume de chef d’orchestre ainsi que la chanteuse soprano Gisèle Xerri-Vacher vers des contrées musicales d’accès difficile mais au raffinement incomparable ; celles dessinées par les partitions de Ravel et Stravinsky.

Sculpter ; le 26 mars (18h30). Dans cette performance immersive, l’interprète, Philippe Spiesser, joue des percussions invisibles, déclenchant différents sons par ses mouvements tandis qu’un dispositif numérique diffuse simultanément un flux de créations visuelles signées Thomas Köppel.

♦ Jeunesse : « Je viens d’où tu vas » au théâtre de l’Étang

Né d’une mère espagnole et d’un père congolais, Davy Kilembé grandit entre Perpignan et Lubumbashi. Samir Mouhoubi vient des montagnes kabyles du Djurdjura. Il s’installe en France pour suivre sa carrière avec le soutien de Francis Cabrel.
« Je viens d’où tu vas » dépeint leurs parcours respectifs, et leurs confrontations à la vie. Le ton est subtil. L’air joyeux. Les traumatismes vécus sont proposés. L’honnêteté est honorée. Ce spectacle vivant est un témoignage d’histoires vraies, accessible à tous, à partir de six ans. Un hymne à l’éducation

♦ Appel à candidatures pour la 5e édition du prix Occitanie – Médicis

Pour la cinquième année consécutive, la Région Occitanie organise le prix Occitanie – Médicis afin de promouvoir les talents régionaux de l’art contemporain sur la scène nationale et internationale. Les artistes plasticiens et visuels ont jusqu’au 15 avril pour présenter leurs projets et déposer leur candidature.

Modalités de candidature : Justifier d’un statut d’artiste – auteur professionnel pertinent des arts plastiques ou être titulaire d’un diplôme de l’enseignement supérieur en arts plastiques ou visuels. Résider en Occitanie ou avoir un lien avec le territoire (lieu de naissance, formation diplômante). Plus d’infos sur : https://www.laregion.fr/prix-occitanie-medicis.

♦ Et pour finir en musique, Mintaka le dernier clip du groupe perpignanais Supamoon



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