Critique du film Last Looks et résumé du film (2022)


Le montagnard barbu est Charlie Waldo, joué par Charlie Hunnam, un acteur intrigant qui choisit un matériau intéressant et semble choisir très soigneusement. Il fait partie de la rare catégorie « acteur de personnage au corps d’un homme de premier plan », et est presque méconnaissable ici avec une barbe hirsute couvrant son visage et son cou, un chapeau froissé enfoncé sur ses yeux. Au cours du film, il est battu à maintes reprises, battu par tel ou tel « lourd », des coupures et des bleus ajoutés à son visage à chaque scène. Il est un gâchis.

Ce qui attire Charlie hors des montagnes, c’est la visite d’une ancienne flamme nommée Lorena (Morena Baccarin). Un acteur célèbre nommé Alastair Pinch (Mel Gibson) a été arrêté pour le meurtre de sa femme, et Lorena a tout intérêt à prouver que Pinch ne l’a pas fait. Elle supplie Waldo de revenir pour résoudre l’affaire. Il s’avère que Waldo est un ex-flic qui a résolu une affaire très médiatisée, puis est tombé en disgrâce. Il dit qu’il n’a pas seulement brûlé des ponts, il a « brûlé la rivière ». Waldo insiste auprès de Lorena sur le fait qu’il a fini, qu’il a « désinvesti », réduisant ses possessions « à 100 choses ». Lorena impassible, « Et tu as gardé ce chapeau? » Waldo finit par faire des grottes et des bicyclettes pour retourner à Los Angeles (Waldo a peut-être « désinvesti », mais il n’a pas déménagé, disons, en Idaho ou au Yukon. Il est essentiellement juste à l’extérieur de Los Angeles, une touche amusante).

« Last Looks » présente une énorme distribution de personnages, chacun avec un nom aussi distinct que les invités des célèbres soirées de Jay Gatsby, où il est difficile de dire ce qui est un vrai nom et ce qui est un nom de guerre ou un nom de plume. Charlie Waldo titube à travers cet appel bizarre comme un homme dans un labyrinthe. Il rencontre : Wilson Sikorsky (Rupert Friend), chef d’un réseau de télévision, Fontella Davis (Robin Givens), le célèbre avocat frustré de Pinch, et le suspect du meurtre lui-même, Alastair Pinch (Gibson), arborant une pilosité faciale à la Geraldo-Rivera, qui prétend qu’il était dans un black-out alcoolique lorsque sa femme a été assassinée. Gibson lance chaque ligne de dialogue comme s’il était au Old Globe, utilise des mots comme « élan » et « snifter » et corrige la prononciation de Waldo de « Vase » par « Vahz » C’est une performance très drôle. Autres figures cruciales : Don Q (Jacob Scipio, hilarant), le « lourd » de Don Q avec le diminutif « Nini » (Deacon Randle), un rappeur nommé Swag Doggg, avec trois G. (Swagg Doggg, soit dit en passant, est incarné par Clifford Smith Jr., alias « Method Man » du Wu-Tang Clan, ainsi que ses collaborations avec Redman (Légende.) Enfin, il y a Jayne White (Lucy Fry), une première année enseignant avec un côté sauvage. Tout le monde est un suspect potentiel.

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