Crise sanitaire: cette gérante de salle de sport a été contrainte d’emménager dans les vestiaires


Ce devait être provisoire, mais cela a duré près de trois mois. Plus de 70 nuits à dormir dans les vestiaires de sa salle de sport avec son fils. Cyrille Tirard inaugure cette salle de sport en janvier 2020. Deux mois plus tard, premier confinement. Tout est suspendu, sauf les charges et les emprunts à rembourser: 17.000 euros chaque mois. Les aides de l’État ne couvrent pas les charges mensuelles. Pas de chômage, elle n’est pas salariée. Payer son loyer ou sauver son entreprise? Avec son fils de seize ans, ils décident de se battre coûte que coûte. Si Matthéo a mis quelques semaines à le dire à ses amis, Cyrille, elle, a mis deux mois à parler de ce matelas dans les vestiaires. Depuis quelques jours, un couple d’inconnus leur prête une maison, mais elle connaît une dizaine de collègues dans la même situation. S’accrocher dans l’espoir que bientôt leur salle reprenne vie.



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