Comment déduire les pertes de stock de votre facture d’impôt

Au cours des années caractérisées par des pertes d’actions importantes dans le portefeuille de presque tout le monde, il y a au moins le petit confort de savoir que ces pertes peuvent vous aider à réduire votre facture d’impôt globale. Mais il existe de bonnes façons – et de moins bonnes façons – d’y parvenir. Pour obtenir le maximum d’avantages fiscaux, vous devez les déduire stratégiquement de la manière la plus efficace possible sur le plan fiscal.

Comprendre les pertes de stock

Les pertes boursières sont des moins-values. Ils peuvent également être appelés, de manière quelque peu déroutante, pertes de gains en capital. A l’inverse, les profits boursiers sont des plus-values.

Selon la législation fiscale américaine, les seuls gains ou pertes en capital qui peuvent avoir une incidence sur votre facture d’impôt sur le revenu sont les gains ou les pertes en capital « réalisés ». Quelque chose devient « réalisé » lorsque vous le vendez. Ainsi, une perte sur actions ne devient une perte en capital réalisée qu’après la vente de vos actions. Si vous continuez à conserver les actions perdantes dans la nouvelle année d’imposition, c’est-à-dire après le 31 décembre, elles ne peuvent pas être utilisées pour créer une déduction fiscale pour l’ancienne année.

Bien que la vente de tout actif que vous possédez puisse créer un gain ou une perte en capital, à des fins fiscales, les pertes en capital réalisées sont utilisées pour réduire votre facture d’impôt uniquement si l’actif vendu était détenu à des fins d’investissement.

Les actions entrent dans cette définition, mais pas tous les actifs. Par exemple, si vous vendez une collection de pièces de monnaie à un prix inférieur à ce que vous avez payé, cela ne crée pas de perte en capital déductible. (Irritant, car si vous vendez la collection dans un but lucratif, le bénéfice est un revenu imposable.) De plus, si les pertes que vous avez subies se trouvent dans un compte de retraite fiscalement avantageux, tel qu’un 401 (k) ou un IRA, elles ne sont généralement pas déductible.

Détermination des pertes en capital

Les moins-values ​​sont divisées en deux catégories, de la même manière que les plus-values ​​sont soit à court terme soit à long terme. Les pertes à court terme surviennent lorsque les actions vendues sont détenues depuis moins d’un an. Les pertes à long terme se produisent lorsque l’action est détenue depuis un an ou plus. Il s’agit d’une distinction importante car les pertes et les gains sont traités différemment selon qu’ils sont à court ou à long terme.

Pour calculer aux fins de l’impôt sur le revenu, le montant de votre perte en capital pour tout investissement en actions est égal au nombre d’actions vendues, multiplié par le coût de base rajusté par action, moins le prix de vente total. Le prix de base – qui fait référence au fait qu’il fournit la base à partir de laquelle tous les gains ou pertes ultérieurs sont calculés – de vos actions est le total du prix d’achat plus tous les frais, tels que les frais de courtage ou les commissions.

Le prix de base doit être ajusté s’il y a eu un fractionnement d’actions pendant la période où vous déteniez l’action. Dans ce cas, vous devez ajuster la base de coût en fonction de l’ampleur de la scission. Par exemple, un fractionnement d’actions 2 pour 1 nécessite de réduire de 50 % le coût de base de chaque action.

Déduction des pertes en capital

« Vous pouvez utiliser les moins-values ​​(stock loss) pour compenser les plus-values ​​au cours d’une année d’imposition », explique CFP®, AIF®, CLU® Daniel Zajac du groupe Zajac. Zajac ajoute :

Ce faisant, vous pourrez peut-être retirer certains revenus de votre déclaration de revenus. Si vous n’avez pas de gains en capital pour compenser la perte en capital, vous pouvez utiliser une perte en capital pour compenser le revenu ordinaire, jusqu’à concurrence de 3 000 $ par année. (Si vous avez plus de 3 000 $, il sera reporté aux années d’imposition futures.)

Pour déduire vos pertes boursières, vous devez remplir le formulaire 8949 et l’annexe D de votre déclaration de revenus. (L’annexe D est un formulaire relativement simple et vous permettra de voir combien vous économiserez. Si vous voulez plus d’informations de l’IRS, lisez la publication 544). Les pertes en capital à court terme sont calculées par rapport aux gains en capital à court terme, le cas échéant, sur la partie I du formulaire 8949 pour arriver au gain ou à la perte en capital net à court terme.

Si vous n’avez pas réalisé de gains en capital à court terme pour l’année, le montant net est un nombre négatif égal au total de vos pertes en capital à court terme.

Sur la partie II du formulaire 8949, votre gain ou perte en capital net à long terme est calculé en soustrayant toute perte en capital à long terme de tout gain en capital à long terme. L’étape suivante consiste à calculer le gain ou la perte en capital net total à partir du résultat de la combinaison du gain ou de la perte en capital à court terme et du gain ou de la perte en capital à long terme. Ce chiffre est inscrit sur le formulaire de l’annexe D. Par exemple, si vous avez une perte en capital nette à court terme de 2 000 $ et un gain en capital net à long terme de 3 000 $, vous n’êtes redevable de l’impôt que sur le gain en capital net global de 1 000 $.

Si le chiffre net total entre les gains et les pertes en capital à court et à long terme est un nombre négatif, représentant une perte en capital totale globale, alors cette perte peut être déduite des autres revenus imposables déclarés, jusqu’au montant maximum autorisé par l’Internal Revenue. service (IRS).

À partir de l’année d’imposition 2021, comme mentionné ci-dessus, le montant maximum pouvant être déduit de votre revenu total est de 3 000 $ pour une personne dont le statut de déclaration de revenus est célibataire ou marié, déclarant conjointement.

Pour quelqu’un qui est marié mais qui dépose séparément, la déduction maximale est de 1 500 $. Si votre perte nette sur les gains en capital est supérieure au montant maximal, vous pouvez la reporter à l’année d’imposition suivante. C’est ce qu’on appelle la « pénalité du mariage ». Le montant de la perte qui n’a pas été déduit l’année précédente, au-delà de la limite, peut être appliqué aux gains en capital et au revenu imposable de l’année suivante.

Le reste d’une perte très importante – par exemple, 20 000 $ – pourrait être reporté sur les années d’imposition suivantes et appliqué jusqu’au montant maximum déductible chaque année jusqu’à ce que la perte totale soit appliquée.

Il est nécessaire de tenir des registres de toutes vos ventes. De cette façon, si vous continuez à déduire votre perte en capital pendant de nombreuses années, vous pouvez prouver à l’IRS que vous avez en fait subi une perte totalisant un montant bien supérieur au seuil de 3 000 $.

Un cas particulier : les entreprises en faillite

Si vous possédez des actions qui sont devenues sans valeur parce que la société a fait faillite et a été liquidée, vous pouvez subir une perte en capital totale sur les actions.Cependant, l’IRS veut savoir sur quelle base la valeur de l’action a été déterminée comme nulle ou sans valeur. Par conséquent, vous devez conserver une sorte de documentation sur la valeur zéro du stock, ainsi que sur le moment où il est devenu sans valeur.

Fondamentalement, toute documentation montrant l’impossibilité pour l’action d’offrir un rendement positif est suffisante. Une documentation acceptable montre l’inexistence de la société, des certificats d’actions annulés ou des preuves que les actions ne sont plus négociées nulle part. Certaines entreprises qui font faillite vous permettent de leur revendre leurs actions pour un sou. Cela prouve que vous n’avez plus de participation dans l’entreprise et documente ce qui est essentiellement une perte totale.

Considérations sur la déduction des pertes de stock

Essayez toujours de prendre vos pertes d’actions déductibles d’impôt de la manière la plus efficace possible sur le plan fiscal pour obtenir le maximum d’avantages fiscaux. Pour ce faire, réfléchissez aux répercussions fiscales des diverses pertes que vous pourriez être en mesure de déduire. Comme pour toutes les déductions, il est important de connaître toutes les lois ou réglementations qui pourraient vous dispenser d’être éligible à utiliser cette déduction, ainsi que les échappatoires qui pourraient vous être bénéfiques.

Étant donné que les pertes en capital à long terme sont comptabilisées au même taux d’imposition inférieur que les gains en capital à long terme, vous bénéficiez d’une déduction nette plus importante pour les pertes en capital à court terme. Par conséquent, si vous avez deux investissements en actions affichant des pertes à peu près égales, l’un que vous possédez depuis plusieurs années et l’autre que vous possédez depuis moins d’un an, vous pouvez choisir de prendre les deux pertes.

Cependant, si vous ne souhaitez réaliser qu’une seule des pertes, la vente des actions que vous possédez depuis moins d’un an est plus avantageuse, car la perte en capital est calculée au taux d’imposition des plus-values ​​à court terme le plus élevé.

Il est généralement préférable de prendre toutes les pertes en capital dans l’année pour laquelle vous êtes assujetti à l’impôt pour les gains à court terme, ou une année dans laquelle vous n’avez aucun gain en capital, car cela se traduit par des économies sur votre taux d’imposition sur le revenu ordinaire total. N’essayez pas de vendre une action à la fin de l’année pour obtenir une déduction fiscale, puis de la racheter dès la nouvelle année.

Si vous vendez une action puis la rachetez dans les 30 jours, l’IRS considère qu’il s’agit d’une « vente fictive » et la vente n’est pas reconnue à des fins fiscales. Vous ne pouvez pas déduire les pertes en capital si vous avez vendu l’action à un parent. Cela a pour but de décourager les familles de profiter de la déduction pour perte en capital.

Votre tranche d’imposition est importante. Pour l’année d’imposition 2018, si vous êtes dans la tranche d’imposition de 10 ou 12 %, vous n’êtes redevable d’aucun impôt sur les plus-values. Par conséquent, vous n’avez pas à vous soucier de compenser ces gains en subissant des pertes en capital.Si vous tombez dans cette tranche d’imposition et que vous avez des pertes d’actions à déduire, elles iront à l’encontre du revenu ordinaire.

L’essentiel

Tant que vous devez payer des impôts sur vos bénéfices boursiers, il est important de savoir comment profiter également des pertes en bourse. Les pertes peuvent être un avantage si vous devez des impôts sur les gains en capital. De plus, vous pouvez reporter la perte pour l’utiliser dans les années à venir.

La façon la plus efficace d’utiliser les pertes en capital est de les déduire de votre revenu ordinaire. Vous payez presque certainement un taux d’imposition plus élevé sur le revenu ordinaire que sur les gains en capital, il est donc plus logique de déduire ces pertes.

Il est également avantageux de les déduire des gains à court terme, qui ont un taux d’imposition beaucoup plus élevé que les gains en capital à long terme. De plus, votre perte en capital à court terme doit d’abord compenser un gain en capital à court terme avant de pouvoir être utilisée pour compenser un gain en capital à long terme.

Indépendamment des implications fiscales, la question de savoir si vous devez vendre un investissement en actions perdant et ainsi réaliser la perte doit être déterminée par le fait que, après une analyse approfondie, vous vous attendez à ce que l’action revienne à la rentabilité. Si vous pensez toujours que l’action finira par vous parvenir, il est probablement imprudent de la vendre simplement pour bénéficier d’une déduction fiscale.

Cependant, si vous déterminez que votre évaluation initiale de l’action était simplement erronée et que vous ne vous attendez pas à ce qu’elle devienne un jour un investissement rentable, il n’y a aucune raison de continuer à tenir alors que vous pourriez utiliser la perte pour obtenir un allégement fiscal.