Classement international – La Suisse à la pointe des écoles hôtelières


Selon un classement, les écoles hôtelières de Suisse se trouvent en haut du classement mondial.

L'École hôtelière de Lausanne (EHL) confirme sa position de leader mondial parmi les écoles de gestion hôtelière (archives).

L’École hôtelière de Lausanne (EHL) confirme sa position de leader mondial parmi les écoles de gestion hôtelière (archives).

Keystone / Jean-Christophe Bott

Huit des dix meilleures écoles hôtelières du monde se trouve en Suisse, selon le classement annuel établi par Quacquarelli Symonds (QS). L’École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) occupe, elle, la tête dans trois domaines.

Au total, 29 programmes suisses se classent cette année parmi les dix premiers au monde, contre 26 en 2020 et 22 en 2019, relève mercredi QS. Le système d’enseignement supérieur suisse prend ainsi le 3e rang mondial, derrière les États-Unis et la Grande-Bretagne. Le classement couvre 51 disciplines et évalue plus de 1400 universités du monde entier.

Dans quatre disciplines, les universités suisses sont les mêmes que les meilleures du monde. L’École hôtelière de Lausanne (EHL) confirme par exemple sa position de leader parmi les écoles de gestion hôtelière. Au total, huit institutions suisses figurent parmi les dix meilleures mondiales en matière de gestion de l’hôtellerie et des loisirs, dont beaucoup pour la première fois cette année.

C’est le cas de l’Hôtel Institut Montreux, qui a fait un bond de la 24e à la 6e place. «L’institut a obtenu de bons résultats en grande partie grâce aux retours positifs des employeurs sur les diplômés», a indiqué à Keystone-ATS Jack Moran, porte-parole de QS. Ce dernier a toujours constaté que la Suisse propose une formation de pointe en matière d’hospitalité.

L’EPFZ parmi les 10 premiers dans 15 disciplines

L’EPFZ a de nouveau obtenu la première place mondiale dans trois branches, à savoir les sciences de la Terre et de la Mer, la géologie et la géophysique. Dans douze autres disciplines, elle se classe parmi les dix premiers au monde, même si elle a reculé de quelques places dans sept de ces branches.

Selon M. Moran, il n’y a aucune raison particulière à ce léger répli de l’EPFZ. Au sommet, où la concurrence est féroce, même des changements minimes dans la «réputation académique», par exemple, peuvent entraîner une note légèrement inférieure, explique-t-il.

L’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) se classe quant à elle dans le top 10 en chimie, en Informatique et systèmes d’information, en Génie civil et structurel, ainsi qu’en Génie électrique et électronique. L’Université de Berne se classe 9e en médecine dentaire et la faculté commune Vetsuisse des universités de Berne et de Zurich prend le 7e rang en médecine vétérinaire.

Quatre facteurs

L’évaluation de QS se base sur quatre facteurs-clés, pondérés différemment selon les matières. D’une part, des académiciens jugent la réputation académique des domaines des différentes hautes écoles. Les employeurs exercent également une évaluation des diplômés. Par ailleurs, le classement évalue la productivité des chercheurs et la fréquence à laquelle leurs travaux sont cités.

ATS

Laisser un commentaire