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Circuit Boussaquin: Les réactions – Actualité


Axel Zingle (CC Etupes) a participé au sprint, ce lundi, la 87e édition du Circuit Boussaquin (Élite Nationale), disputée autour de Boussac (Creuse) sur une distance de 137,5 kilomètres. Il a devancé Axel Laurance (VC Pays de Loudéac) et Maxime Jarnet (VC Villefranche Beaujolais). Axel Zingle succède à Alexis Carlier au palmarès de l’épreuve (voir classement).
Retrouvez ci-dessous les réactions diffusées par DirectVelo.

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Portrait de Axel LAURANCE

2e

«Cette fois, je suis sur le podium donc ce n’est pas trop mal. Ça ne se joue pas à grand-chose mais il (Axel Zingle) a été plus rapide sur les dix derniers mètres. Je ne peux rien faire de plus. J’ai fait mon sprint. À 700 mètres de l’arrivée, j’ai été un peu bloqué. Aux 100 mètres, j’ai trouvé une ouverture donc j’ai décollé tout le monde de la roue. Je me suis retrouvé en tête. Puis, sur ma droite, j’ai vu la roue d’Axel Zingle. Il m’a vite dépassé. Quand j’ai franchi la ligne, je savais que j’étais derrière. C’est dommage d’être si près de la gagne mais je n’étais pas super aujourd’hui (lundi), alors faire 2e ce n’est pas trop mal comme je le disais. Ça sauve les meubles. C’est un podium, c’est un peu mieux que d’habitude. Je me rapproche! J’espère que lorsque j’aurai de très bonnes jambes, je pourrai monter sur la plus haute marche …

Au niveau des jambes ça allait, mais j’avais un peu mal au ventre. Ça bloquait dans la bosse. Mais s’il y avait eu une grosse attaque, j’aurais quand même été présent. J’ai vite compris que ça arriverait au sprint quand la dernière ascension n’a pas été montée très rapidement. Dans les cinq derniers kilomètres, c’était trop grand et ça roulait trop vite pour sortir. Il fallait être vigilant. On était avec deux autres gars de l’équipe et je leur ai dit que je gérais, qu’ils pouvaient faire leurs trucs de leur côté et prendre les coups. Ils ont fait du beau boulot pour revenir à l’avant et rétablir la balance. J’ai dit que je resterais placé parce que sur un sprint comme ça personne ne pouvait m’emmener. Je savais ce que j’avais à faire.

Le gros objectif va être la Flèche Ardennaise le 9 mai. Après, il y aura un parcours par week-end. Fin mai-début juin, je serai avec l’équipe de France à la Course de la Paix et à l’Orlen Nations GP. J’aurai également des ambitions. J’ai montré que j’étais présent d’entrée de jeu, je suis en espoir 2 et je n’ai pas faibli au fur et à mesure. Mon travail est récompensé. Maintenant, il faut essayer de se préparer pour être au mieux là-bas ».

Portrait de Maxime JARNET

3e

«Je suis vraiment frustré, pour moi et pour l’équipe. Ce n’est pas souvent qu’on arrive à vraiment prendre le final en main comme on a fait aujourd’hui (lundi). Aux 500 mètres, j’avais encore un coéquipier devant moi. Je lui ai dit d’aller à bloc et de mettre tout ce qu’il avait. Après, je me suis retrouvé dans la position du lanceur. J’étais obligé de déboîter à un moment donné. Je savais que j’avais tout le monde dans la roue. J’ai lancé d’un peu loin. C’était en faux plat montant. Avec un peu de vent favorable, je me suis dit pourquoi pas. J’avais confiance en moi et je pense que j’étais capable de le faire. Ça ne s’est pas joué à grand-chose et je me suis fait déborder dans les derniers mètres. Il m’a manqué à 30 mètres.

Je suis vraiment déçu pour mes coéquipiers parce qu’ils méritaient que je leur ramène la victoire aujourd’hui. Après, je ne me fais pas battre par n’importe qui non plus. Je n’ai pas l’habitude d’être en aussi bonne condition. Je suis souvent un peu à l’arrache. La course était dure avant le sprint. Avec la grosse échappée qu’il y a eu dès le début avec des costauds dont Sten van Gucht et Axel Chatelus, il n’y a jamais eu trop de temps morts car il y avait des équipes piégées. Au vu du parcours, on aurait pu penser que ça aurait été plus sélectif. Il y avait un gros niveau. Ça pétait par l’arrière. Il y avait encore beaucoup de monde dans le final. Dans ces scénarios-là, je dois aller essayer de gagner au sprint. C’est mon type de cours préféré. Il n’y avait pas énormément de kilomètres. Il fallait vraiment être attentif. Le placement était hyper important.

Ce week-end, je serai à Châtillon-Dijon et au Prix du Saugeais. Le 8 mai, j’irai à Issoire. Après, ce sera normalement le Tour du Loiret et l’Alpes Isère Tour. Je voudrais gagner évidemment. Je suis sur une bonne lancée, je me sens bien sur le vélo, autant en profiter. C’est difficile atteint une forme comme ça. Je vais essayer de maintenir et d’en profiter le plus possible en gagnant ou en obtenant des belles places ».

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