Carson bloqué sur les solutions 30


La principale organisation professionnelle française du secteur financier s’est retrouvée au centre d’une querelle entre le vendeur à découvert activiste Muddy Waters et le sous-traitant sous le feu Solutions 30, selon des documents consultés par FT Alphaville.

La Société Française des Analystes Financiers, une organisation vieille de 60 ans avec plus de 1 600 personnes en tant que membres, a été en raison de l’hôte Carson Block de Muddy Waters pour une conversation au coin du feu le 30 juin. Block, dont la société était à court de Solutions 30 entre 2019 et mai de cette année, devait discuter des leçons réglementaires à la lumière du refus d’EY de signer les comptes du sous-traitant fin mai. Juste avant que l’événement n’ait lieu, cependant, il a été soudainement reporté sans explication.

FT Alphaville a découvert pourquoi. Le 21 juin, Thierry Giami, président de la SFAF, a reçu une lettre officielle du cabinet d’avocats parisien August Debouzy au nom de Solutions 30. La lettre indiquait que l’organisation professionnelle serait confrontée à des « conséquences juridiques » de la « diffusion publique » de commentaires qui pourraient dommageable au donneur d’ordre sinistré, et qu’il se réservait « notre droit d’agir au regard des conséquences, notamment juridiques » de toutes déclarations diffamatoires.

La SFAF a déclaré à FT Alphaville qu’elle avait trouvé « inapproprié d’organiser une réunion, avec un public plus large que ses membres, quelques heures après l’Assemblée générale de Solution 30 » et qu’elle était toujours intéressée à accueillir Block.

La SFAF a déclaré avoir « réitéré son invitation, pour septembre ». Le groupe a refusé de commenter la lettre, dont il avait initialement nié l’existence.

Solutions 30 est dans une bataille avec Muddy Waters depuis décembre lorsque, après la publication d’un court rapport anonyme, Block a enchaîné avec une série de lettres pointues sur les liens présumés de l’entreprise avec le crime organisé en Europe de l’Est. La société luxembourgeoise à capitalisation boursière de 820 millions d’euros a déclaré avoir réfuté ces allégations et, en janvier, a déposé une plainte auprès du régulateur financier français l’AMF et du parquet national pour ce qu’elle a qualifié d' »informations fausses et trompeuses et de manipulations de marché ».

Peu de nouvelles des plaintes depuis, à l’exception des commentaires du directeur général de Solutions 30, Gianbeppi Fortis, lors d’une conférence téléphonique le 29 avril, selon lequel il « coopérait étroitement avec les autorités de marché, tant en France qu’au Luxembourg ».

Dans une déclaration à FT Alphaville, Solutions 30 a déclaré qu’August Debouzy lui avait conseillé d’envoyer la lettre pour « se défendre ou répondre à d’éventuelles nouvelles attaques » et « pour informer les organisateurs de tous les éléments contextuels – plaintes, accusations infondées, attaques virulentes – à venir ». de l’événement », d’autant plus qu’il devait se tenir si près de l’assemblée générale annuelle du cabinet. August Debouzy n’a pas répondu à une demande de commentaire.

Bien que Solutions 30 soit un invité luxembourgeois sur les places cotées de Paris, nous serions surpris si l’AMF ne surveillait pas de près son évolution. Après tout, si un invité n’agit pas poliment, l’hôte a l’obligation de faire quelque chose.

Liens connexes:
Solutions 30 : de la Roumanie à l’Ile Maurice, avec amour — FT Alphaville
Solutions 30 : un point d’interrogation de 1,1 Md€ — FT Alphaville
Solutions 30 et la lettre d’audit en voie de disparition — FT Alphaville
Les cratères d’actions de Solutions 30 après qu’EY ait refusé de signer des comptes – FT Alphaville



Laisser un commentaire