Bilan 2021 : « Une année émouvante d’événements extraordinaires »


Ce fut une année mouvementée pour le MMA, avec des champions remarquables et des événements extraordinaires malgré l’apparition continue de Covid-19.

En effet, il existe un argument selon lequel les combattants et les ligues de combat ont fait plus de leurs événements et, lorsque les fans sont revenus, les aficionados ont fait sentir leur voix encore plus révélatrice de New York à Las Vegas, de Los Angeles à Moscou, Dublin et Londres.

Cela s’est traduit par une ambiance de passion transmise aux protagonistes, qui, il ne faut jamais l’oublier, mettent leur corps et leur esprit guerrier en jeu pour notre divertissement. Les combattants d’abord. Toujours. Et comment ils ont produit en 2021.

L’UFC a organisé 43 événements – 31 à huis clos au centre UFC Apex de son siège à Las Vegas – avec autant de moments scintillants.

Le choix des combattants, pour moi, était Charles Oliveira, le champion historique des poids légers, et Kamaru Usman, qui a fait trois défenses de sa ceinture de poids welter.

Oliveira, qui est sur une séquence de victoires consécutives de 10-0, après une fiche de 10-8 au début de sa carrière de MMA, a remporté des victoires sur Michael Chandler (pour la ceinture vacante) et Dustin Poirier (une défense du titre de 155 livres).

Les deux performances étaient monumentales et son éclat d’anaconda au jiu-jitsu est maintenant allié à un formidable jeu de frappe. Curieusement, Oliveira n’a jamais perdu après avoir teint ses cheveux en blond peroxyde.

Usman, quant à lui, est sans doute l’une des tâches les plus difficiles, stylistiquement, pour tout challenger d’environ 170 livres dans le sport.

C’est Chandler, néanmoins, après avoir traversé les ligues de combat de Bellator à l’UFC, qui a sans doute participé au combat le plus divertissant de l’année UFC, une guerre de 15 minutes avec Justin Gaethje qui se classe comme l’un des plus grands trois-action- combats ronds dans l’histoire du MMA.

Tous deux lutteurs en arrière-plan, ils se sont livrés à un match de va-et-vient haletant et convaincant qui a laissé un épuisé. C’était une belle brutalité pure et simple. Gaethje a remporté la victoire, mais les deux combattants ont émergé avec des légions de nouveaux fans.

Gaethje – si ce n’est un retour de Conor McGregor, potentiellement – ​​pourrait être la prochaine défense d’Oliveira.

Dans les divisions féminines de l’UFC, Julianna Pena a détrôné la championne des deux poids Amanda Nunes à la fin de l’année, la « Venezuelan Vixen » produisant un chef-d’œuvre de contre-attaque contre la Brésilienne à la main lourde qui était à la fois audacieuse et brillante, ce qui lui a valu un deuxième tour. TKO.

Mais pour moi, à part Rose Namajunas, qui a produit un puissant coup de tête au premier tour du chinois Zhang Weili pour remporter la couronne des poids paille de l’UFC et l’a défendue lors d’un match revanche, Valentina ‘Bullet’ Shevchenko reste la meilleure femme livre pour livre combattante dans la ligue UFC après avoir défendu à deux reprises son titre de poids mouche.

Du Royaume-Uni, le poids coq invaincu de 21 ans Muhammad Mokaev, qui a une histoire incroyable au Daghestan et qui est maintenant citoyen britannique, sera une force à l’UFC l’année prochaine, tandis que l’Irlandais Ian Garry et les stars de Liverpool Darren Till, Molly McCann, Paddy Pimblett et le poids lourd de Manchester Tom Aspinall sont soit des têtes d’affiche agrafées, soit des étoiles montantes.

En effet, Aspinall n’est peut-être qu’une paire de victoires après avoir défié la couronne des poids lourds de l’UFC. Cela dit, l’UFC n’est plus en mesure d’organiser un événement au Royaume-Uni depuis mars 2019.

Cependant, Bellator MMA poursuit son expansion européenne. En 2021, Bellator a signé un accord de feuille de route avec la BBC, après avoir été suspendu à cause des protocoles Covid-19 pendant près de quatre mois jusqu’en avril.

Dix-huit événements ont été diffusés sur BBC iPlayer, permettant aux fans de MMA au Royaume-Uni d’assister à chaque événement de l’année, en direct et gratuitement. Quel chemin parcouru par le sport, la perception dominante au Royaume-Uni – en fait en Europe – ayant changé au-delà de toute reconnaissance.

Les trois événements de Bellator de ce côté de l’étang – à Londres et à Dublin – ont tous produit des nuits mémorables et révolutionnaires.

Le combat de niveau élite entre le Londonien Michael ‘Venom’ Page et Douglas Lima, une revanche de leur concours deux ans plus tôt, a vu la fin de Page triomphante, et Bellator a décidé de prendre la décision d’apporter tous les événements phares, quel que soit le statut du titre de champion , de trois tours à cinq.

Nous voulions tous voir deux autres tours entre Page et Lima. Le combat de la trilogie, en effet, est fixé pour 2022.

Le troisième des événements en Europe, à Moscou, a vu une nuit de stentor avec le « dernier empereur » Fedor Emelianenko, le plus grand poids lourd de tous les temps, de retour dans la capitale russe pour un débrayage effrayant et un KO palpitant de Timothy Johnson.

Dans l’ensemble de l’Europe, Bellator poursuit une présence croissante et un groupe de combattants – dont Leah McCourt, Norbert Novenyi et Luke Trainor du Royaume-Uni et Mads Burnell du Danemark – avec des bases de fans qui progressent grâce à leur succès continu.

Aux États-Unis, Cris Cyborg a poursuivi son règne en tant que championne poids plume des femmes Bellator avec deux défenses du titre, et est toujours, à mon avis, la plus grande femme que nous ayons jamais vue dans une cage de MMA.

Le champion poids aBntam Sergio Pettis et le champion poids plume AJ McKee sont deux des plus grandes stars du sport.

Le protégé d’Emelianenko, Vadim Nemkov, le champion des poids mi-lourds de Bellator, s’améliore également de façon exponentielle et a un potentiel blockbuster au début de l’année prochaine contre Corey Anderson lors de la finale du grand prix des poids mi-lourds.

En effet, le format de tournoi de Bellator continue d’être un atout fascinant pour l’organisation en plein essor.

Pour Scott Coker, président de Bellator MMA, Pettis et McKee ont été une révélation. « Quand les fans ne sont pas là, les combattants ne ressentent pas les fans – c’est très différent », a déclaré le promoteur de longue date des sports de combat à BBC Sport.

« Mais à commencer par le combat AJ-Patricio Pitbull à Los Angeles avec des foules – nous sommes partis sur une lancée. Nous sommes allés à San Jose, Londres, Dublin, Moscou et avons clôturé 2021 avec le combat Kyoji Horiguchi-Pettis, qui était un spectaculaire la fin d’une année incroyable.

« Les combattants ont besoin de fans là-bas. Ils mettent l’âme dans l’événement. L’esprit. Sans cela, c’est un sentiment différent. »

Coker a ajouté: « Je ne dis pas cela à la légère mais quand je pense à notre liste, c’est la meilleure formation que nous ayons eu depuis que je suis ici [for five years]. Nous n’avions pas la profondeur que nous avons aujourd’hui.

« Notre division des poids coq est la meilleure division de MMA, point final. C’est mieux que toute autre ligue. Notre division 205 (poids mi-lourds) est la meilleure de la planète, meilleure que toutes les autres ligues.

« Nous avons le meilleur combattant de 145 livres au monde à McKee. Le » truc Fedor « était très spécial parce que c’est quelque chose dont lui et moi parlons depuis l’époque de Strikeforce.

« Pour faire un combat à Moscou, avec Fedor combattant le gars classé numéro quatre, l’assommant comme il l’a fait, c’était une fin de conte de fées pour notre voyage là-bas. Je pense que d’ici l’été, nous serons de retour à Moscou en train de faire Le prochain combat de Fedor. »

L’année s’est terminée sur BBC iPlayer avec Pettis dominé et derrière au quatrième tour contre la merveille qu’est Kyoji Horoguchi – sans doute l’un des plus grands artistes martiaux mixtes japonais de tous les temps – mais tout à coup Pettis est devenu le vainqueur par un silence spectaculaire, inattendu – instiller KO.

L’arrivée était emblématique du drame, des sensations fortes et des surprises que le sport apporte, à travers son éventail de protagonistes. Il a un récit qui incarne la volonté, la compétence, la survie et le rajeunissement.

« Horiguchi est super talentueux et il était le favori avant le combat », a déclaré Coker. « Pour moi, c’était 50-50. Quand Horiguchi est sorti et que Pettis l’a frappé avec la main droite, Horiguchi a fait une roue de charrette. J’ai adoré ça. C’était du grand théâtre.

« Il l’a vraiment amené à Pettis pendant près de quatre rounds, puis Pettis fait un coup de pied en croissant et revient avec un poing en rotation et c’est fini. Annulez Noël, c’est fait. C’est à quoi devrait ressembler un combat pour le titre mondial. C’était spectaculaire. « 

La plus grande star, cependant, doit être McKee. « Quand je pense à AJ McKee, je l’ai signé en tant qu’amateur, et vous avancez rapidement de cinq ans et il a de l’expérience maintenant et il est inébranlable », a déclaré Coker.

« Beaucoup de gars auraient craqué sous la pression à laquelle il était confronté – Pitbull, qui a assommé tout le monde ces dernières années, au visage. Mais ce gars est inébranlable.

« Il a juste cette croyance en lui-même qu’il va vaincre et gagner et il l’a fait. Cette performance était si dominante que ce n’était même pas comme si c’était une décision serrée.

« Il est le meilleur combattant à 145 sur la planète, mieux que toute autre entreprise. Ce gamin est super talentueux et je ne dis pas cela à la légère car il y a beaucoup d’autres combattants talentueux là-bas. Mais je mettrais ce gamin contre n’importe qui un jour donné et je pense qu’il va gagner. »

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