Aperçu de Toronto 2022 : Guide de l’écran sur le cinéma mondial, la découverte et la folie de minuit | Fonctionnalités
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Cinéma du monde contemporain titres sélectionnés
La section cinéma du monde de cette année à Toronto propose plus de 50 films, dont 19 premières mondiales.
Parmi les premières mondiales notables figure L’hôtelune histoire de verrouillage de la pandémie de Hong Kong du réalisateur chinois Wang Xiaoshuai (ventes par The Match Factory).
Sparte (Coproduction Office), sur un pédophile essayant d’échapper à son passé, est le film compagnon de l’écrivain/réalisateur autrichien Ulrich Seidl à Riminidont la première a eu lieu cette année à la Berlinale.
Le Finlandais Klaus Härö arrive au TIFF avec Mon marin, mon amour (Global Screen), un drame sur un capitaine de vaisseau à la retraite, sa fille rejetée et son aide domestique.
La Mexicaine Claudia Sainte-Luce apporte L’amour et les mathématiquesune comédie sur un ancien membre d’un boys band, qui arrive six mois après l’entrée du cinéaste à Berlin Le royaume de Dieu.
Six ans après avoir participé au TIFF avec Père Noël et Andrésle scénariste/réalisateur cubain Carlos Lechuga revient pour lancer son troisième long métrage Vicenta Bà propos d’une femme qui communique avec les esprits (Habanero Film Sales).
Le Français Christophe Honoré — dernier au TIFF avec une avant-première cannoise Bien-aimé (2011) — obtient une première mondiale pour Garçon d’hiverson drame sur un jeune homme réagissant à une tragédie inattendue (Pyramide Films).
L’émir Baigazin du Kazakhstan, dont La rivière était au TIFF en 2018, est de retour avec La vieune fable moderne se déroulant dans une entreprise de technologie.
De l’Inde vient Zwigato (Applause Entertainment), le dernier film de l’acteur/scénariste/réalisateur Nandita Das, avec le comédien Kapil Sharma jouant les épreuves et les tribulations d’un chauffeur-livreur d’applications alimentaires. Les deux premiers longs métrages de Das en tant que réalisateur – Firaq (2008) et Manto (2018) – a également joué à Toronto.
Les premiers longs métrages narratifs recevant leurs premières mondiales sont soutenus par eOne et Limelight Fleur sauvagel’histoire du passage à l’âge adulte du cinéaste américain Matt Smukler avec Des hommes fousest Kiernan Shipka; Alam, l’histoire de l’écrivain/réalisateur palestinien Firas Khoury sur les lycéens israélo-palestiniens (MAD Distribution) ; et Fixationun thriller américano-canadien-allemand de Mercedes Bryce Morgan sur une jeune femme subissant une évaluation psychiatrique.
Les films canadiens présentés en première au TIFF sont de Marie Clements Os de corbeauxde Katherine Jerkovic Coyotecelui de Sean Garrity La fin du sexecelui de Donald Shebib NighttalkCarly Stone’s Au nord de la normalede Lina Rodriguez Tant de tendressede Darlène Naponse Stellaire et Lindsay MacKay Le pot de serment.
Arriver à Toronto après avoir joué uniquement dans leur pays d’origine sont Muru, un drame d’action de Tearepa Kahi de Nouvelle-Zélande ; Comédie policière sud-africaine Les Hommes Parapluies de John Barker; Histoire norvégienne de la Seconde Guerre mondiale Marin de guerre de Gunnar Vikene ; et Nous sommes toujours làun drame australo-néo-zélandais comprenant des histoires sur les peuples des Premières Nations par 10 réalisateurs.
Les premières nord-américaines incluent le drame fantastique espagnol de Carlos Vermut Manticoreet drame contemporain japonais Mur de pierre de Huang Ji et Ryuji Otsuka.
Pour compléter la programmation du cinéma mondial, près de deux douzaines de films ont déjà été projetés dans d’autres festivals cette année. De Cannes sont des titres dont Après-soleil, HE, Godland, La Jauria, RMN. et Les pires. Et parmi les titres arrivant tout frais de Venise figurent Amandine, Autobiographie, Au-delà du mur, Aimer la vie, L’origine du mal et Valeria va se marier.
Découverte
Présentant des premiers ou deuxièmes longs métrages de talents émergents du cinéma mondial, Discovery a par le passé présenté les premiers travaux de Chantal Akerman, Steve McQueen et Jean-Marc Vallée. Le programme de cette année comprend 24 films, tous sauf deux obtenant leurs premières mondiales au TIFF.
Les entrées les plus médiatisées incluent la coproduction Australie-France Carmen (TF1 Studio), le premier long métrage du chorégraphe français Benjamin Millepied. Le drame musical moderne, acquis pour plusieurs territoires par Sony Pictures Classics, met en vedette Melissa Barrera et Paul Mescal.
Chez Malou Reymann Indiscipliné (TrustNordisk), suite à l’auteur-réalisateur danois lauréat du festival de Rotterdam Une famille parfaitement normaleest l’histoire inspirée de la vie réelle d’une jeune femme forte d’esprit envoyée dans une institution isolée.
Cogneursur les pères, les fils et la violence masculine, est le premier long métrage de Miles Warren explorant un terrain similaire à son short Sundance 2021 du même nom.
Et l’entrée Royaume-Uni-Palestine Un week-end à Gaza (Protagonist Pictures), du scénariste/producteur/réalisateur basé au Royaume-Uni Basil Khalil, est une comédie mettant en vedette Stephen Mangan dans le rôle d’un journaliste britannique tentant de s’échapper d’Israël après une interdiction de voyager induite par un virus.
Un certain nombre de titres Discovery traitent de thèmes LGBTQ+. Le film de la soirée d’ouverture de la section L’inspection (A24) est l’histoire autobiographique du réalisateur américain Elegance Bratton sur un homme noir gay qui rejoint les Marines après avoir été rejeté par sa mère. Il est également programmé pour être projeté lors de la soirée de clôture du Festival du film de New York.
Les entrées thématiques similaires incluent Aristote et Dante découvrent les secrets de l’universune comédie dramatique américaine du cinéaste trans Aitch Alberto, et trois films canadiens : Joseph Amenta’s ChatteLuis De Filippis’ Quelque chose que tu as dit hier soir (Memento International) et VT Nayani’s Cet endroit.
Les autres entrées de l’important contingent de femmes cinéastes de Discovery sont celles de Bess Wohl Bébé Rubis et de Sophie Kargman Susie Recherches, tous deux des États-Unis ; Le projet USA-France-Allemagne de Marian Mathias Coureur (Hérétique); de Laura Baumeister Fille de rage (La Hija De Todas Las Rabias), du Nicaragua; Angela Wanjiku Wamai Shimoni, du Kenya ; et le projet Turquie-Allemagne-Serbie de Selcen Ergun La neige et l’ours.
Il y a aussi le film géorgien de Davit Pirtskhalava Une longue pause et l’entrée Israël-Allemagne d’Ehab Tarabieh Le goût des pommes est rouge (L’usine d’allumettes).
Les deux seuls longs métrages de la section précédemment lancés ailleurs sont l’entrée Cannes Un Certain Regard de Davy Chou Retour à Séoul (mk2 Films) et le long métrage australien de Jub Clerc Doux comme (Sphère Films).
Cinq autres films canadiens complètent la programmation de Discovery : Chandler Levack’s J’aime les filmsde Gail Maurice Rosede Sophie Jarvis Jusqu’à ce que les branches se plientKelly Fyffe-Marshall’s Quand vient le matin et celui de Sheila Pye Les jeunes incendiaires.
Folie de minuit
Les 10 titres qui composent la vitrine de genre Midnight Madness de cette année abordent des sujets allant de l’identité de genre et de la politique raciale aux soldats nazis et aux immeubles maudits.
Tout juste sorti de sa première mondiale à Venise, Ti West’s X préquelle perle (A24), qui explore comment la douce Pearl (Mia Goth) devient l’octogénaire psycho-tueuse vue dans X. Les tueurs occupent également une place centrale dans Miramax’s Maladeréalisé par le cinéaste américain John Hyams et écrit par Pousser un cri scribe Kevin Williamson, qui voit deux amis affronter la pandémie dans une maison au bord du lac qui n’est peut-être pas aussi isolée qu’ils le croient. Et dans la comédie d’horreur Le noircissementréalisé par Tim Story et basé sur un court métrage numérique Comedy Central de 2018 écrit par la star Dewayne Perkins, sept amis noirs sont piégés dans une cabine isolée par un tueur avec une vendetta.
Aussi des États-Unis est V/H/S/99 (Shudder) le dernier épisode de la populaire série d’anthologies, qui voit six réalisateurs, dont Maggie Levin et Johannes Roberts, présenter des vignettes d’images trouvées se déroulant au tournant du siècle dernier. Et en Le farceur du peuplele premier film financé par la foule de Vera Drew, un clown en herbe aux prises avec l’identité de genre, affronte un croisé coiffé.
Daniel Radcliffe poursuit sa carrière subversive post-Potter en incarnant le célèbre musicien parodique Weird Al Yankovic dans le biopic d’Eric Appel Bizarre : l’histoire d’Al Yankovic (Roku), qui ouvre la barre latérale.
D’Europe vient le dernier film du cinéaste finlandais Jalmari Helander, qui a remporté plusieurs prix de festival pour son long métrage de 2010 Exportations rares. Situé pendant la Seconde Guerre mondiale, Sisu (Finnish Film Foundation) voit un soldat finlandais qui découvre de l’or dans la nature sauvage de la Laponie affronter un groupe de nazis brutaux. C’est une bataille entièrement plus cosmique dans le HP inspiré de Lovecraft Vénus (sorti par Sony aux États-Unis) du cinéaste espagnol Jaume Balaguero, qui se déroule dans un complexe d’appartements maudit à la périphérie de Madrid.
De Corée du Sud vient Projet de chasse au loup (Finecut), le refroidisseur de cargo de Kim Hongsun dans lequel un groupe de criminels endurcis est obligé de se défendre contre l’entité dangereuse cachée dans la cale. Et la procédure de clôture est le premier long métrage de la cinéaste philippine Martika Ramirez Escobar Leonor ne mourra jamais (Cercamon), qui voit une cinéaste à la retraite tomber dans le coma où elle devient le héros d’un de ses propres scénarios inachevés.
Profils de Toronto par Nikki Baughan, Ellie Calnan, Tim Dams, Charles Gant, John Hazelton, Jeremy Kay, Lee Marshall, Jonathan Romney, Silvia Wong.
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