Aider les jeunes dans un monde post-pandémique – Anglican Journal


Aider les jeunes dans un monde post-pandémique
L’AFC espère financer une gamme de programmes post-pandémique pour les enfants, les jeunes et les jeunes adultes. Photo: St. George’s YouthNet, Halifax

La Fondation anglicane lance une nouvelle campagne de financement «  ambitieuse  »

La Fondation anglicane du Canada (AFC) cherche à aider les jeunes à s’épanouir après la pandémie du COVID-19 avec une nouvelle campagne de financement que la fondation qualifie de plus ambitieuse à ce jour.

Le 5 avril, l’AFC a lancé son Dis oui! aux enfants campagne dans le but de recueillir 100 000 $ pour soutenir les programmes post-pandémique destinés aux enfants, aux jeunes et aux jeunes adultes. La campagne devrait se dérouler jusqu’au 30 juin.

La consultante en développement d’AFC Michelle Hauser appelle Dis oui! aux enfants « Plus ambitieux que ce que nous ayons jamais fait. » Elle dit que la fondation espère atténuer «ce sentiment d’impuissance acquis et qui s’aggrave» causé par la restriction de tant d’activités pendant la pandémie, d’autant plus que ces restrictions ont affecté les jeunes.

«Il y a des lacunes dans la vie des enfants autour de la communauté, de l’appartenance, des résultats d’apprentissage – la liste est sans fin», dit Hauser.

«L’église a fait ses preuves en offrant des services, des ministères et des programmes qui aident à offrir aux enfants, aux jeunes et aux jeunes adultes un sentiment de communauté et d’appartenance. Un double investissement dans ces domaines serait un moyen de faire quelque chose de significatif et d’impact dans notre planification post-pandémique. »

Les efforts pour collecter des fonds comprendront un appel spécial aux donateurs existants dans le bulletin du printemps de l’AFC, une campagne de publicité dans les journaux de l’église et la recherche de nouveaux donateurs par le biais d’un programme de collecte de fonds entre pairs sur les réseaux sociaux. La fondation prévoit de travailler avec des groupes de jeunes et des chefs de ministère à travers le Canada sur ces derniers pour faire connaître la campagne.

À l’automne, l’AFC lancera une demande de propositions (DP) pour soutenir les programmes post-pandémie pour les enfants, les jeunes et les jeunes adultes. Plus précisément, il recherche des initiatives de financement qui aideront les jeunes à grandir dans leur foi, à approfondir les liens communautaires, à améliorer la santé et le bien-être, à surmonter les cycles de pauvreté et à obtenir de meilleurs résultats d’apprentissage.

Dis oui! aux enfants coïncide avec le 10e anniversaire du Fonds Kids Helping Kids de la fondation et de sa mascotte Hope Bear. Cette étape a contribué à inspirer la campagne, tout comme la recherche qui a identifié les façons particulières dont la pandémie affecte les jeunes.

«Une grande partie des recherches que j’ai lues est que les enfants et les jeunes font partie des groupes démographiques qui seront les plus touchés à court et à long terme», déclare la directrice exécutive de l’AFC, Canon Judy Rois.

«Il y a des enfants qui disent:« Assez de cours de zoom, assez de technologie échoue, assez de distance physique, assez de tout », et ce que les psychologues appellent le« mur de la pandémie ».… [Young people are] doivent faire face à des changements constants, ils sont isolés et ils sont confrontés à cette surcharge cognitive. »

«Ce que nous voulions faire, c’était aller de l’avant et dire que nous sommes conscients que les enfants et les jeunes sont confrontés à des défis vraiment importants et nous aimerions les soutenir, car notre pays a besoin que nos enfants soient en bonne santé», ajoute Rois. «Ensuite, nous voulons y entrer et aider partout où nous le pouvons.»

Aider les jeunes est depuis longtemps une priorité pour l’AFC. Au cours de la dernière décennie, la fondation a versé plus d’un million de dollars en subventions aux ministères qui profitent aux enfants, aux jeunes et aux jeunes adultes, sans compter les programmes de bourses. La moitié de ce montant, dit Hauser, est allée à des «communautés vulnérables» de jeunes.

La fondation espère que Dis oui! aux enfants aidera à financer des programmes qui favorisent l’interaction sociale, qui, selon Rois, «a été sérieusement compromise par l’isolement des enfants» pendant la pandémie. Elle offre des exemples tels que des activités de plein air, des clubs de devoirs, du tutorat, des événements communautaires et des possibilités de camping.

«Ce sont toutes les choses qui traversent en quelque sorte notre esprit», dit Rois. «Mais nous avons découvert, surtout avec nos appels d’offres, que les anglicans canadiens ont proposé des idées assez intéressantes, créatives et innovantes. Nous anticipons donc en quelque sorte des choses vraiment créatives auxquelles nous n’avons pas pensé. »

Hauser affirme que l’AFC est un mécanisme idéal pour aider l’Église anglicane du Canada à combler les lacunes en matière d’apprentissage et d’interaction sociale que les enfants touchés par la pandémie ont connus.

«Nous pensons que l’AFC est dans une position unique pour être en mesure de rallier une réponse d’un océan à l’autre et ensuite d’aider à financer cette réponse.… Nous pouvons rallier l’église dans son ensemble et être cette force de galvanisation et de liaison que personne d’autre n’est vraiment en mesure d’être en ce moment.

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