Abandon Définition



Qu’est-ce que l’abandon ?

L’abandon est l’acte de céder une réclamation ou un intérêt sur un bien particulier. Sur les marchés des valeurs mobilières, l’abandon est le retrait autorisé d’un contrat à terme effectué pour l’achat de titres livrables. Par exemple, dans certains cas, un contrat d’option peut ne pas être intéressant ou rentable à exercer, de sorte que l’acheteur de l’option le laisse expirer sans être exercé. Dans l’immobilier, l’abandon c’est la renonciation à un contrat de bail par un locataire ou un cessionnaire.

Points clés à retenir

  • L’abandon consiste à abandonner une créance ou un intérêt sur une propriété ou un actif.
  • L’abandon peut être permis ou interdit pour un cas donné tel que stipulé dans le contrat ou l’entente relative à la transaction ou à la réclamation.
  • Pour qu’une propriété soit légalement abandonnée, le propriétaire doit clairement démontrer qu’il a renoncé à ses droits sur la propriété et également montrer qu’il le fait intentionnellement et en connaissance de cause.

Comprendre l’abandon

Une option d’abandon dans un contrat permet à l’une ou l’autre des parties de quitter le contrat avant d’avoir rempli ses obligations. Aucune des parties n’encourt de pénalités en cas de résiliation du contrat. Par exemple, lorsqu’un travailleur se retire d’un contrat de travail contenant une clause d’abandon, l’employeur ne peut pas contester la démission.

Pour qu’une propriété soit abandonnée, deux choses doivent se produire. Premièrement, le propriétaire doit prendre des mesures qui montrent clairement qu’il a renoncé à ses droits sur la propriété. Deuxièmement, le propriétaire doit montrer une intention qui démontre qu’il a sciemment renoncé à son contrôle.

En d’autres termes, un propriétaire doit prendre des mesures claires et décisives qui indiquent qu’il ne veut plus de sa propriété. Tout acte suffit tant que la propriété est laissée libre et ouverte à quiconque viendrait la réclamer. L’inaction, c’est-à-dire l’omission de faire quelque chose avec la propriété ou la non-utilisation de celle-ci, ne suffit pas à démontrer que le propriétaire a renoncé à ses droits sur la propriété, même si cette non-utilisation s’est perpétuée pendant des années. Par exemple, l’omission d’un agriculteur de cultiver sa terre ou l’omission d’un propriétaire de carrière d’extraire la pierre de sa carrière n’équivaut pas à un abandon légal.

Parfois, le droit de renoncer à un accord est souhaité. Une option d’abandon est une clause dans un contrat d’investissement accordant aux parties le droit de se retirer du contrat avant l’échéance. Il ajoute de la valeur en donnant aux parties la possibilité de mettre fin à l’obligation si les conditions changent et rendraient l’investissement non rentable.

Divers types de biens peuvent être abandonnés, tels que des articles personnels et ménagers, des logements locatifs ou des biens immobiliers hypothéqués, des véhicules, etc. De plus, des accords tels que des contrats, des droits d’auteur, des inventions et des brevets peuvent être abandonnés. Certains droits et intérêts sur des biens immobiliers, tels que les servitudes et les baux, peuvent également être abandonnés.

Par exemple, considérons un propriétaire de ferme qui donne à un autre agriculteur une servitude pour utiliser un chemin sur sa propriété afin que les moutons puissent se rendre à un point d’eau. Le berger vend plus tard son troupeau et quitte l’État, sans aucune intention de revenir. Cette conduite démontre que le berger a abandonné la servitude, car ils ont cessé d’utiliser le chemin et ont l’intention de ne jamais revenir.

Abandon d’un actif commercial

L’abandon d’un actif commercial nécessite la comptabilisation de la suppression de l’actif dans les états financiers de l’entreprise. L’abandon entraîne généralement une perte affectant le résultat net et est comptabilisé dans le compte de résultat.

En cas d’utilisation de la méthode indirecte lors de la création du tableau des flux de trésorerie, la section sur les flux de trésorerie provenant/utilisés par les activités opérationnelles reflète les activités non liées à la trésorerie affectant le résultat net. La perte subie lors de l’abandon de l’actif est incluse à titre d’ajustement dans cette section.

Clause d’abandon

Une clause d’abandon peut faire partie d’un contrat d’assurance permettant au propriétaire d’abandonner un bien endommagé tout en recevant un règlement complet. La compagnie d’assurance est alors propriétaire du bien abandonné. De telles clauses sont courantes dans les polices d’assurance des biens maritimes pour les habitations à plus haut risque d’inondation ou d’autres dommages causés par des catastrophes naturelles.

Les assurés peuvent invoquer la clause lorsque la récupération ou la réparation du bien est supérieure à la valeur du bien ou que les dommages entraînent une perte totale. Par exemple, lorsqu’un bateau est perdu en mer, récupérer le bateau coûte plus cher que de le remplacer par le produit d’une police d’assurance.

Abandon et récupération

« Abandon et récupération » implique l’abandon par une partie d’un bien et la réclamation ultérieure d’une autre partie sur le bien. Une clause permettant cette action apparaît couramment dans les contrats d’assurance. Si le propriétaire abandonne un bien ou un bien assuré, la compagnie d’assurance peut légitimement réclamer l’objet pour récupération. Le propriétaire doit exprimer par écrit son intention d’abandonner le bien ou le bien.

Par exemple, si un propriétaire abandonne une maison en raison de graves dommages causés par une inondation, le propriétaire fournit un avis écrit d’abandon intentionnel de la maison à la compagnie d’assurance. La compagnie d’assurance revendique la maison et tente de la revendre. Étant donné que l’abandon et la récupération peuvent être lucratifs pour le récupérateur, plusieurs parties peuvent tenter de revendiquer un bien ou un bien abandonné.

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