À Paris, les terrasses éphémères émettent les riverains à cran
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TÉMOIGNAGES – Avec leur foisonnement, depuis mai 2020, les nuisances sonores chahutent la vie des quartiers.
«Ma femme souffre de pertes de mémoire et, dès qu’on se plaint, on nous renvoie à une tristesse d’âme ou on nous traite de fascistes», déplore Grégoire*. Cet habitant du 18e arrondissement de Paris a vu naître une multitude de terrasses éphémères sous ses fenêtres après le premier confinement. « Sur un peu de solutions, résume-t-il. Le déménagement, mais on n’a pas forcément les moyens, l’action judiciaire ou alors quelqu’un va péter les plombs.»
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Grégoire song de plus en plus à aller devant les tribunaux. Depuis mai 2020, il a contacté la police, les services de la Ville, a fait des signalements partout où c’était possible. Pourtant, aucune action des autorités publiques n’est changer les choses : «On a appelé la mairie, mais on n’a pas de nouvelles, ça reste de la communication.»
Le collectif Droit au sommeil Paris s’est créé en 2020 pour «donner des témoignages et chercher des solutions» contre les nuisances. Elles s’accentuent avec cette prolifération de terrasses, mais la critique
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